L'Express (France) - Immobilier

QUEL CHANTIER !

SUD

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Dans le sud de Rennes, les travaux de la gare suivent leur cours. Le gros oeuvre sera terminé d’ici à la fin de l’année, la gare devant être livrée à la fin de 2018. Il restera alors à aménager la « zone paysagée » qui couvrira l’immense coque de béton tendue au-dessus de la plateforme multimodal­e. Parallèlem­ent, le futur quartier d’affaires Eurorennes commence à prendre forme. Le long du boulevard du Colombier, le projet baptisé Urbanquart­z sort du sol. Les deux premiers immeubles seront livrés en fin d’année et le troisième au début de 2018. De l’autre côté du pont de la rue de l’alma se dressera le futur îlot Féval. Trois bâtiments ultramoder­nes sortiront de terre d’ici à 2020, avec plus de 20000 m2 de bureaux, des commerces, un restaurant ainsi que le cinéma d’art et essai L’arvor. « Les clients affluent, dont beaucoup d’actifs qui font le voyage régulier vers la capitale », commente Benoît

Gouband, de La Française Immobilièr­e. Depuis juillet dernier, la ligne à grande vitesse (LGV) relie en effet Rennes et Paris en seulement 1h27. Quant aux prix moyens du neuf, ils varient entre 3050 et 4100 € le mètre carré selon la taille du bien, la plupart des programmes étant livrables d’ici à deux ans.

De plus en plus rares, les grandes maisons des années 1930, qui étaient autrefois la caractéris­tique du quartier, se vendent quant à elles à des prix (très) élevés. Rue de Châtillon, à un quart d’heure à pied de la gare, une belle demeure de 175 m2 comprenant 5 chambres, avec un jardinet de 55m2, a dépassé le demi-million d’euros (540000 €, soit 3085 € le mètre carré). Non loin de là, une maison des années 1930 entièremen­t rénovée est partie à 630000 €. Dotée d’un jardin exposé au sud, elle totali- sait 130 m2 (4846 € le mètre carré). « L’effet LGV ne touche pas seulement les abords immédiats de la gare, remarque Benoît Gouband. Les quar- tiers plus résidentie­ls, comme ceux de Francisco-ferrer, de Landry, du cimetière de l’est, sont de plus en plus recherchés. » Riches en maisons de ville des années 1950 et 1960, ils restent abordables : vers la rue de Châteaugir­on, à l’est de la gare, au coeur du quartier Francisco-ferrer, une maison des années 1960 de 167 m2, en bon état, s’est récemment vendue 430000 €. Dans un petit immeuble des années 1960, un investisse­ur locatif a acheté un 40-m2 pour 110000 € (2750 € le mètre carré).

Un peu plus au sud, vers la Poterie et le Blosne, les prix baissent d’un cran. Non loin de l’école maternelle de la Poterie, dans un grand ensemble des années 1960, une jeune famille d’actifs avec enfants s’est, par exemple, offert pour 230000 € un duplex en bon état de 90m2 (2555 € le mètre carré).

430000 €, soit 2750 € le mètre carré : c’est ce qu’a coûté une maison des années 1960 rue de Châteaugir­on.

4846 €/ m2 C’est le prix d’une belle demeure des années 1930, entièremen­t rénovée et dotée d’un jardin, à un quart d’heure à pied de la gare.

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