L'Express (France) - Immobilier

RÉSIDENTIE­LS ET BOURGEOIS

EST : CÔTE PAVÉE, GUILHEMÉRY, JOLIMONT, ROSERAIE

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Nichée sur les hauteurs dans l’est de la Ville rose, la Côte Pavée est le quartier de prédilecti­on de la bourgeoisi­e toulousain­e. « Ici, c’est la campagne à proximité immédiate du centre-ville. C’est en tout cas ce que la plupart de mes clients me disent ! » assure Laurent Maurel, directeur de l’agence Century 21. Un bémol : bien que le bus y circule, le secteur n’est pas desservi par le métro. Du moins pas encore : le quartier sera traversé en 2024 par la Toulouse Aerospace Express (TAE), la troisième ligne du métro. On y trouve des maisons individuel­les et des résidences de toutes les époques, dont de belles villas contempora­ines. Située rue Bessières, l’une d’entre elles a trouvé preneur à 750000 €. Bâtie en 2010, elle totalisait 400m2 de surface habitable et s’ouvrait sur une parcelle de 150 m2. Elle possédait un toit-terrasse et un revêtement de façade en aluminium noir. Rue de la Gaieté, du côté du pont des Demoiselle­s, une maison des années 1930, de 100 m2 habitables avec 300m2 de jardin, a été vendue pour 400000 €. Le bien offrait la possibilit­é d’aménager les combles et nécessitai­t environ 100000 € de travaux de réfection. En remontant vers le nord, on traverse Guilheméry, également apprécié des familles pour son calme et sa verdure. Rue d’assalit, une « toulousain­e » des années 1930, d’une surface de 58 m2 avec 250 m2 de parcelle, s’est vendue en une journée au prix de 266800 €. Avenue de la Gloire, dans un immeuble des années 1960, un 3-pièces lumineux de 57m2 a trouvé preneur à 110000 € (1900 € le mètre carré).

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750000€ C’est le prix d’une villa de 2010 de 400 m2, avec parcelle, rue Bessières.

et Jolimont sur le site qui était occupé jusqu’en 2000 par le Centre d’essais aéronautiq­ues de Toulouse (CEAT). Les huit dixièmes de ses 13 hectares seront dédiés au logement, dont plus de la moitié à l’accession à la propriété. Pas de panique : les premiers permis de construire ne seront délivrés qu’en 2018. En attendant de juger sur plan, quelques pro- grammes neufs sont commercial­isés dans le secteur. Une résidence comprenant trois bâtiments est livrée en ce moment. Des T 2 d’environ 40 m2 avec terrasse et jardin sont proposés à partir de 160653 € (4016 € le mètre carré). Rue Noémie-dessalles, au premier étage d’une résidence de 2004, un 3-pièces de 65 m2, avec balcon et garage, s’est vendu 175000 € (2700 € le mètre carré). Rue de la Caravelle, au troisième étage d’un immeuble des années 1990, un T3 de 62m2 avec balcon et parking en sous-sol a été cédé pour 160000 € (2666 € le mètre carré). A la Roseraie, rue Cambard, c’est un T 3 de 55 m2 dans une résidence de 2001, avec piscine et garage en sous-sol, qui est parti à 117000 € (2 127 € le mètre carré).

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