L'Express (France) - Immobilier

BON MARCHÉ

NORD : MINIMES, BONNEFOY, MARENGO, BORDEROUGE

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Relié au centre-ville grâce à la station de métro MinimesCla­ude Nougaro, animé et riche en commerces de proximité, le quartier des Minimes fait l’objet d’une vive demande. Dans son agence Century 21 Les Minimes, Sven Strom est tout sourire : « Les primo-accédants sont de retour et le volume de transactio­ns a augmenté de 20% », se réjouit- il. Avant de remarquer que « de plus en plus d’acquéreurs, craignant une hausse du coût de l’emprunt, optent pour un taux fixe ». On trouve le long de ces grands axes une multitude de petits immeubles mitoyens. Dans les rues adjacentes, les maisonnett­es individuel­les de tout âge abondent. Les prix ? Avenue Emmanuel-maignan, à deux pas de la station de métro Canal du Midi, un investisse­ur a acquis un T1 de 28 m2 perché au troisième étage sur cinq d’une résidence des années 1990. Le montant : 90000 € (3200 € le mètre carré). A deux pas des Chalets, au premier et

dernier étage d’un immeuble de 2004, un superbe duplex de 105 m2, avec poutres apparentes et une belle hauteur sous plafond, a trouvé preneur à 360000 € (3400 € le mètre carré). Le bien disposait d’une terrasse couverte de 20 m2 et d’un garage.

A l’est des Minimes, le quartier populaire de Bonnefoy est proche de la gare de Toulouse-matabiau, qui dessert Bordeaux, Sète et Bayonne. Avis à ceux qui se projettent loin dans l’avenir : en 2024, une ligne grande vitesse (LGV) reliera Paris en trois heures. Pour le moment, les primoaccéd­ants ont intérêt à visiter le quartier : les tarifs y sont nettement moins élevés qu’en centre-ville. Avenue de Lavaur, au deuxième étage sur quatre d’un immeuble des années 1980, un beau T3 de 63m2 avec balcon, ascenseur et parking est par exemple parti à… 120000 €. Soit 1900 € le mètre carré ! Rue Saint-louis, au premier étage sur trois d’une ancienne maison maraîchère dite « toulousain­e », un 20-m2 a été acquis par un investisse­ur pour 66000 € (3300 € le mètre carré).

Le quartier voisin de Marengo doit faire lui aussi l’objet de travaux importants. L’urbaniste catalan Joan Busquets travaille actuelleme­nt sur la création d’un immense parvis par lequel on pénétrera dans la gare Matabiau, elle-même en pleine transforma­tion. Rue du 10-Avril, au premier étage sur trois d’un immeuble des années 1970, un 23-m2 en parfait état s’est vendu 80000 € (3 500 € le mètre carré). Dans la même rue, un couple de primo-accédants s’est offert pour 260000 € une « toulousain­e » de 80 m2, dont 40 m2 au sol (3000 € le mètre carré). Des rénovation­s étaient à prévoir pour un montant de 50000 €. Un investisse­ur a fait récemment une bonne affaire à Borderouge, au nord de Bonnefoy, en achetant pour seulement 239000 € un 92-m2 avec une terrasse et un garage (2500 € le mètre carré.) Traversant et lumineux, ce T 4 était situé au dernier étage d’une résidence de 2007 disposant d’une piscine. Qui dit mieux ?

1900 € le mètre carré pour un T3 dans le quartier populaire de Bonnefoy.

239 000 € C’est le prix auquel a été vendu un T4 de 92-m2 à Borderouge.

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