L'Express (France) - Immobilier

L’ÉCLAIRCIE SE CONFIRME

TOURS

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POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIV­E, LES VENTES SONT EN HAUSSE DANS LA CITÉ TOURANGELL­E ET DANS LES COMMUNES VOISINES. LES PRIX RESTENT ATTRACTIFS, C’EST PEUT-ÊTRE LE MOMENT DE SE LANCER.

2 000 € C’est le prix moyen du mètre carré dans l’ancien à Tours intra-muros.

400 m2 La surface d’une magnifique maison du XIXE siècle, avec jardin et piscine, acquise par un couple de cadres supérieurs près de la rue Groison. Son prix ? 1,2 million d’euros.

Les profession­nels de l’immobilier tourangeau ont des raisons de se réjouir. Après une année 2016 marquée par une reprise des transactio­ns, l’embellie se confirme : « Les ventes du premier semestre 2017 sont en hausse de 15 % par rapport à la même période de l’an dernier », explique Me Rémi Savard, président de la chambre des notaires d’indre-etLoire (voir l’entretien page IV). Signe que le marché s’est définitive­ment retourné: « Le rythme des ventes n’a pas fléchi pendant la période de l’élect io n prési de n - tielle », constate Thierry Champion, de l’agence Transacom.

Ce rebond s’explique notamment par une conjonctio­n de facteurs favorables : après des années de baisse, les tarifs ont atteint des niveaux planchers très attractifs. A Tours intramuros, le prix moyen de l’ancien est tombé à 2000 € le mètre carré. Les taux d’intérêt d’emprunt restent bas et les dispositif­s d’incitation à l’achat mis au point par l’ancien gouverneme­nt Hollande (prêt à taux zéro en direction des primo-accédants, loi de défiscalis­ation Pinel venue s’ajouter à la loi Censi-bouvard de 2009) ont fini par convaincre les plus hésitants. « Les primo-accédants et les investisse­urs locatifs reviennent en nombre » , confirme Me Savard. Mieux : une proportion grandissan­te de ménages profite de la fluidité accrue du marché pour vendre un bien afin d’en acheter un autre, généraleme­nt plus cher. « Les acquéreurs nantis d’un budget supérieur à 350000 euros sont de retour », s’enthousias­me Nathalie Glaume, de Béranger Immobilier. Près de la rue Groison, un couple de cadres supérieurs avec enfants n’a pas hésité à casser sa tirelire pour acheter cette magnifique demeure du XIXE siècle de 400 m2, avec jardin et piscine, pour 1,2 million d’euros.

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