Facs : vers un enseignement plus adapté
Une quinzaine de facultés de médecine proposent actuellement des diplômes universitaires (DU) d’homéopathie. D’une centaine d’heures, ils visent à en enseigner les fondements et la pratique. « La forme et le contenu de ces cours devront évoluer, pour tenir compte des évidences scientifiques », annonce Jean Sibilia, président de la conférence des doyens des facultés de médecine. Déjà, l’université de Lille a suspendu son DU, et celle d’Angers a arrêté le sien. « Nous proposerons à la place un module d’une vingtaine d’heures, pour informer sur les techniques de soins non conventionnelles », explique son doyen, Nicolas Lerolle. Objectif : ne pas laisser les professionnels de santé sans réponse face à la demande des patients. Un choix qui pourrait faire école. « A terme, on pourrait n’avoir plus qu’un nombre limité de diplômes dont on aura pu attester de la qualité », indique Jean Sibilia.