BRUICHLADDICH, UN VRAI SCOTCH
La relocalisation de l’activité a créé de nombreux emplois sur cette terre de chômage endémique. Tous les salariés sont de jeunes « Ileachs » (habitants de l’île), comme Adam Hannett, qui fait preuve d’une fertile imagination dans l’art de l’élevage et de la diversité des affinages. Pour les refondateurs de Bruichladdich, cette dimension locale et sociale était essentielle : « Au-delà du terroir, les îliens donnent aussi leur caractère à nos single malt. »
Le français Rémy Cointreau, qui a racheté la distillerie en 2012, perpétue et renforce cet engagement. Le nombre de salariés a bondi de 50 à 82, en cinq ans. Et le groupe de spiritueux apporte circuit de distribution performant et capacité d’investissement, qui manquaient cruellement.