«Le secret des affaires ne nous fera pas taire»
Comme souvent avec les militants altermondialistes ou alterjuridiques, l’ambiance est bon enfant. Logistique toujours au cordeau, aussi : mardi, vers 7 h 30, ils ont déployé à Paris une large banderole sur le pont de la Concorde, face à l’Assemblée nationale. Point de vue impeccable pour marteler symboliquement que «plus de 550 000 citoyen·ne·s disent stop au secret des affaires» – pointage en cours de la pétition initiée par différents collectifs, où l’on retrouve la patte de journalistes, d’ONG et de syndicats, à quelques jours de l’examen de la proposition de loi sur le sujet par une commission mixte paritaire. C’est la dernière ligne droite du marathon législatif, la commission devant se réunir la semaine prochaine pour valider définitivement ce texte. Après avoir scandé «le secret des affaires ne nous fera pas taire», ou «information bâillonnée, démocratie en danger», la petite troupe s’est dispersée après une demi-heure de happening.
«Aucun grand électricien n’atteint un niveau d’émissions aussi bas», a assuré Lévy. L’entreprise, dont l’Etat est actionnaire à 83,5%, est pressée par le gouvernement de développer les énergies renouvelables alors que le pays veut réduire sa dépendance au nucléaire à moyen terme. Il a présenté en décembre un plan pour développer massivement le photovoltaïque en France. EDF veut également développer ses capacités de stockage de l’électricité dans le monde.