Des propositions contre les violences conjugales
«Enrichir la réflexion commune.» C’est le sens du livre blanc de propositions de lutte contre les violences conjugales rendu public mercredi par la délégation aux droits des femmes de l’Assemblée, alors que le gouvernement doit annoncer des mesures le 25 novembre lors de la clôture du Grenelle des violences conjugales.
Parmi les pistes suggérées figurent la transmission systématique au parquet des mains courantes pour violences conjugales, ou encore la confiscation des armes à feu dès la première plainte ou dès l’ordonnance de protection. La délégation prône le développement d’hébergements d’urgence non mixtes, ainsi que la mise en place rapide du recours au bracelet électronique pour les conjoints violents. Cette mesure, récemment adoptée à l’Assemblée, était examinée mercredi au Sénat. Les rapporteurs proposent aussi de rembourser intégralement le suivi psychologique et d’accorder l’aide juridictionnelle sans condition de ressources. Tandis que les études montrent que la séparation d’un couple peut être un élément déclencheur de violences pouvant aller jusqu’au féminicide, la délégation insiste sur la nécessité d’améliorer la mise en sécurité des victimes, par exemple en leur permettant d’être hospitalisées sous X, ou en fournissant un hébergement d’urgence dès la dénonciation des faits. Le livre blanc insiste sur la nécessité de renforcer la formation des forces de l’ordre, et celle des professionnels de santé, travailleurs sociaux, pompiers ou employés de Pôle Emploi, pour favoriser la détection des violences sexistes et sexuelles par un maximum d’acteurs.
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C’est le nombre de smic auquel correspond la rémunération moyenne des patrons du CAC 40, selon une étude du cabinet Proxinvest. Elle a augmenté de 12% en 2018 à 5,77 millions d’euros. Les dirigeants de ces grandes sociétés gagnent en moyenne 90 fois plus que leurs salariés, contre 73 fois en 2014.
Platoche contre-attaque. Sa suspension de quatre ans de toute activité dans le football à peine finie, il est de nouveau sur le pré avec un livre, Entre nous. Il y revient sur son vote en faveur du Qatar pour l’organisation du Mondial 2022. Il l’assume et nie avoir changé d’avis à la demande de Nicolas Sarkozy après un déjeuner avec des dirigeants de l’émirat. Il donne aussi sa version de la «machination» pour l’écarter de la Fédération internationale de football, dont il visait la présidence. Dans son viseur, Sepp Blatter, son ex-mentor, ex-patron de l’instance et parrain de cette «Fifanostra qui a voulu [le] liquider». Platini parle aussi ballon. Mbappé a droit à quelques mots aigresdoux : «Il va s’apercevoir à un moment que la vitesse ne fait pas tout. Dans une dizaine d’années, le corps sera plus fatigué et il essaiera de jouer plus au ballon et de faire courir les autres.»