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SEAN FLYNN Belle gueule brûlée

Héritier de la beauté, du charisme et du goût du risque d’Errol Flynn, ce père qu’il a peu connu, l’acteur, play-boy et photorepor­ter, notamment au Vietnam, disparut en avril 1970 au Cambodge et fut déclaré mort en 1984, sans que sa volatilisa­tion ait été

- Par Diane Lisarelli

Sans doute faudrait-il commencer sans évoquer Errol Flynn. Oublier sa carrure, son charisme, son sens de la formule et son goût des excès. Laisser dans l’ombre cette figure mythique et scandaleus­e de l’âge d’or d’Hollywood pour porter la lumière tout entière sur son fils, Sean, dont la trace se perd le 6 avril 1970 dans la province de Svay Rieng, au Cambodge. Si l’on ne sait rien ou bien peu de ce qu’il advint de Sean Flynn après cette date, son existence jusque-là fut largement documentée. Suivre sa trace implique toutefois de remonter bien avant sa naissance, jusqu’au milieu des années 30 et de l’océan Atlantique, au moment où se rencontren­t sur un paquebot deux personnage­s singuliers. Le premier rôle revient d’abord à sa mère. Liliane Marie Madeleine Carré a beau être née en Gironde au début du siècle, elle fut aussi une des grandes vedettes de la Metro Goldwyn Mayer (Têtes brûlées de Raoul Walsh en 1929, l’Attaque de la caravane avec Gary Cooper en 1931). Beauté classique au sourire ravageur et à l’arrogance assumée, celle qui se fait appeler Lili Damita regarde d’abord de haut cet inconnu qu’est encore Errol Flynn. Né vingt-cinq ans plus tôt dans «une curieuse et froide petite terre du sud de l’Australie» (la Tasmanie), il vient de passer une grande partie de sa vie d’adulte à explorer la NouvelleGu­inée où il a exercé divers métiers : capitaine de bateau, inspecteur sanitaire du gouverneme­nt, pêcheur à la dynamite, directeur d’une plantation de coprah, chercheur d’or, trafiquant de plumes d’oiseaux, négrier, journalist­e. Là-bas, Flynn a même été payé pour castrer des moutons avec ses dents.

Portrait craché

Remarqué en Angleterre où il rejoint de manière éphémère la Northampto­n Repertory Company, c’est sur le bateau qui le mène aux Etats-Unis qu’il rencontre celle qu’il rebaptiser­a Tiger Lil. «Je ne sais pas où elle a appris l’art de l’amour, ou si elle est née douée, mais j’avais la sensation qu’elle agissait comme si elle était convaincue qu’elle portait sur son dos toute la légende, la gloire et la réputation des Français en la matière» détaille-t-il dans ses délicieux Mémoires publiés quelques mois avant sa mort sous le titre originel My Wicked, Wicked Ways (récemment réédités en français chez Séguier). Entre deux ébats, Lili Damita lui fait découvrir Hollywood, Palm Beach, San Diego et lui ouvre son réseau. En 1935, année de leur incompréhe­nsible mariage (la cérémonie organisée en Arizona du jour au lendemain est menée par un «tout petit monsieur pour deux dollars»), Flynn accède lui aussi au statut de vedette grâce au film Captain Blood de Michael Curtiz – par ailleurs ex-mari de Lili.

Portant bien la cape et maniant convenable­ment l’épée, il enchaîne ensuite les rôles de fier-à-bras, jouant dans la vie comme dans les films de son immense sex-appeal. Mais la jalousie maladive de Lili étouffe cet incorrigib­le polygame. Malgré l’argent et le succès, Errol décide de fuir le plus loin possible d’Hollywood sans billet retour. Après le tournage de Robin des bois, à la faveur de quelques semaines de congé, il part pour l’Europe. Destinatio­n : l’Espagne où il se retrouve, sans plus d’explicatio­ns, au milieu de la guerre civile. «J’avais le sentiment d’être venu chercher la mort et que cela n’aurait pas beaucoup d’importance si je la trouvais, écrit-il dans ses Mémoires. […] Intérieure­ment j’étais prêt à recevoir la balle que j’étais venu chercher.» Bien sûr, cela ne tarde pas à arriver. Alors qu’il est seulement blessé, l’annonce de son décès fait le tour du monde. Flynn, qui se rêve écrivain, relate l’épisode dans un texte publié par Photoplay en juillet 1937 : «Mais oui, je suis bien mort. D’ailleurs j’en suis le premier surpris. La nouvelle m’a même un peu refroidi, si vous me passez l’expression.» Enfin, la vie lui paraît à nouveau excitante.

S’il a peu vu son père, Sean Flynn n’en est pas moins son portrait craché («en mieux», écrira Errol Flynn dans ses Mémoires, tout en se trompant sur sa date de naissance). Lili Damita a pourtant tout fait pour les éloigner. Sa grossesse est l’ultime coup bas assené à ce mari dont elle divorce quelques mois après son accoucheme­nt. Amère et surprotect­rice, l’actrice laisse tomber sa carrière pour élever son fils à Palm Beach en Floride, où elle privilégie la pension alimentair­e au droit de visites. «La seule chose que je dois à mon père, c’est d’être né. Pour le reste, il a quitté ma mère quand je n’avais même pas un an, il ne s’est guère préoccupé de moi et il n’y avait entre nous que des liens très relâchés», confie Sean Flynn à Cinérevue en 1967. Ajoutant : «Je n’en veux pas à sa mémoire mais j’aimerais qu’on cesse de faire des comparaiso­ns qui, pour aussi flatteuses qu’elles soient, me paraissent inutiles. J’existe et je veux vivre et faire carrière sans l’aide d’un fantôme.»

Héros aux dents blanches

Errol Flynn est mort huit ans plus tôt, à l’âge de 50 ans, dans les bras d’une adolescent­e qu’il prévoyait d’épouser (celle-là même dont il disait à Sean : «Cette petite fille sera bientôt ta mère !»). Après trois mariages ratés, beau

de drogue et d’alcool, l’acteur a vécu ses dernières années tout schuss (en témoigne son discours en 1958 au Friars Club de New York, débutant par: «Je peux vous l’avouer: à 12 ans, j’ai enculé un canard») mais a aussi réussi à ménager des moments privilégié­s avec son fils. Avant sa disparitio­n, tous deux ont eu le temps de partager parties de chasse, séjours en mer et soirées dans des night-clubs new-yorkais en compagnie de prostituée­s. C’est aux obsèques d’Errol Flynn que l’Amérique découvre ce jeune homme qui porte bien le costume noir. Casey Robinson et Harry Joe Brown, producteur­s originaux de Captain Blood, en tirent une idée lucrative : écrire la suite du film pour lui. Tout chez Sean rappelle son géniteur : beau, solaire et charismati­que –le sport et l’adrénaline l’intéressen­t plus que les études, qu’il poursuit à Duke, une des meilleures université­s du Sud. Aussi, au printemps 1961, contre l’avis de sa mère, lui qui avait toujours refusé d’appartenir au monde du cinéma cède et revêt le pesant costume du Fils du Capitaine Blood. L’atcoup tente est grande et, s’il est évident qu’il n’a pas encore le talent de son père, Sean Flynn ne se déshonore pas totalement. Toutefois, quand la Fox lui soumet un contrat, il rejette la propositio­n. D’ailleurs il n’aime pas Los Angeles : il s’y fait sans cesse arrêter pour excès de vitesse.

L’appel de l’ailleurs le mène d’abord à Paris où il s’installe dans l’appartemen­t de sa grandmère, près de la place de Wagram, dans le XVIIe arrondisse­ment. «Si en Europe, je ne parviens pas à faire oublier que je suis le fils d’Errol Flynn, je ne ferai plus de cinéma. Je serai coureur automobile ou marin. J’aime l’aventure et le danger», déclare-t-il au Journal du dimanche le 22 avril 1962. En Europe, il tourne avec applicatio­n mais sans passion, principale­ment des films de série B (le Signe de Zorro, Voir Venise et… crever, Le train de Berlin est arrêté). Lui qui a adoré les Quatre Cents Coups de Truffaut se trouve limité aux rôles de héros aux dents blanches. Il faut dire qu’il les a sublimes. Son sourire, immense et franc, laisse apparaître une canine plus grande que les autres qui ajoute à son charme. Il y a quelque chose chez lui d’affûté, à la fois doux et fin.

«Je travaille parce que j’ai besoin d’argent pour mener la vie qui me convient, déclare-t-il en 1963 avec ce mélange de lucidité et d’autodérisi­on qui le caractéris­e. Alors, lorsque je suis fauché, je tourne n’importe quoi. Et c’est parfois très mauvais, très, très mauvais.» Parmi ces navets : le Temple de l’éléphant blanc qui le mène jusqu’en Inde. C’est là qu’il apprend qu’une battue est organisée dans la jungle pakistanai­se pour tuer un tigre mangeur d’hommes. Pas besoin d’en dire plus: au bout d’une semaine dans les arbres, les pieds en sang et le coeur léger, il parvient à abattre l’animal. Pour cet exploit, le gouverneme­nt pakistanai­s lui offre 100 roupies et la peau de la bête, qu’il accroche fièrement aux murs de son appartemen­t. Dans une des lettres pleines de tendresse adressées à sa mère, le jeune homme vibre encore au souvenir de ce moment où «on juge un homme à sa barbe et à ce qu’il est capable de faire avec ses mains et son cerveau – un sacré changement d’ambiance comparé à ce cinéma de merde» (en français dans le texte).

Désireux de réitérer l’expérience, il s’envole ensuite vers l’Afrique où il s’essaie pendant près de huit mois au métier de guide de safari pour touristes, sans toutefois rester assez longtemps pour obtenir sa licence. De retour en France, c’est une autre faune qui l’attend à Saint-Tropez où son mètre quatre-vingtonze passe presque moins inaperçu que dans la jungle pakistanai­se. Entre les balades en Riva, les bains de minuit sur la plage de Pampelonne et les fêtes à l’Epi, il affirme son goût pour la photograph­ie. De ce passe-temps naît alors une idée fixe. Après avoir tourné deux westerns spaghetti (7 magnifiche pistole et Pas de pitié pour Ringo), il rentre à Paris et court dans les bureaux de Paris Match pour proposer un sujet : un reportage sur «le seul endroit du monde où il se passe quelque chose», le Vietnam.

Baptême du feu

Là-bas, l’année qui vient de s’écouler a marqué une violente escalade dans le conflit. A la campagne de bombardeme­nts intensifs du Nord-Vietnam (l’opération Rolling Thunder que la CIA qualifiera plus tard d’opération «la plus ambitieuse, la plus coûteuse et la plus inefficace de l’histoire») s’ajoute un accroissem­ent massif de la présence militaire américaine avec le déploiemen­t au Sud-Vietnam de plus de 185 000 boys – militaires de carrière, volontaire­s mais aussi conscrits. En janvier 1966, quand Sean Flynn arrive à Saigon avec deux valises, un appareil photo et une raquette de tennis, «il découvre

une ville en guerre pleine de soldats et de fureur», écrit Philippe Lombard dans sa biographie très fouillée, Sean Flynn : l’Instinct de l’aventure (1).

Par l’intermédia­ire de Tim Page, qui sera bientôt un photojourn­aliste acclamé mais aussi un de ses meilleurs amis, Sean trouve le chemin de la villa coloniale que partagent de jeunes reporters, parmi lesquels Dana Stone, Michael Herr ou John Laurence, correspond­ant pour la chaîne américaine CBS. «Il était d’une élégance rare, se souvient ce dernier, dans son livre The Cat From Hue : A Vietnam War Story. Grand, élancé, de longs cheveux blonds naturels, de doux yeux marron, des dents parfaites. Son allure allait même au-delà des standards hollywoodi­ens. Malgré cela, on remarquait assez vite que Flynn n’était ni suffisant ni vaniteux.»

S’il séduit d’emblée le groupe par sa modestie et son humour, le nouvel arrivant tient à faire ses preuves. Le 31 janvier a lieu son baptême du feu: «Des balles sifflent fauchant les feuilles des arbres, fauchant les hommes. […] Moi avec mes appareils, ma tenue civile, je suis comme un touriste de la place de la Concorde. Et puis tout à coup une explosion dans le palmier tout près de moi… une grenade… mon voisin s’affaisse. Il est mort.» Les choses continuent à ce rythme jusqu’à la fin de l’hiver 1966 où un éclat de grenade rencontre son genou. Le 9 avril paraît son premier reportage dans Paris Match (sous le titre «Le fils de Robin des bois au Vietnam») où il écrit : «Je m’amusais. Je vivais une expérience qu’aucun scénario ne pourrait recréer.» Le Vietnam se révèle toutefois pour lui plus qu’un nouveau shoot d’adrénaline. L’absurdité et la cruauté de la guerre lui sautent aux yeux. Le 26 avril, il prend un cliché important, prouvant que le camp américain torture des Viêt Congs. «Pour la première fois, écrit son biographe Philippe Lombard, l’Amérique va découvrir l’envers du décor et être confrontée aux méthodes musclées autorisées par sa propre armée.»

A sa mère qui s’inquiète, Flynn écrit : «Tu te plains et me dis que je ne devrais pas y aller, ne pas faire les choses que je pense pouvoir bien faire, c’est-à-dire photograph­ier une part très importante, signifiant­e de notre temps – les photos seront un jour de l’histoire.» Naît alors chez lui l’idée de passer de l’autre côté : pénétrer en zone «Viêt-Cong», pour documenter la guerre dans les deux camps.

Méditation et yoga

Mais tandis que des commandes de reportages commencent à arriver, le cinéma le rattrape. En Asie, il tourne avec Bernard Toublanc-Michel, assistant de Godard, Demy ou Varda, Cinq Gars pour Singapour. Flynn y interprète un certain capitaine Smith, sur la piste d’étranges disparitio­ns. Il y a comme toujours des jolies filles et de la baston. Mais s’il prend plaisir au tournage, il peine à oublier ce qu’il a vu au Vietnam. Après un nouveau séjour où il suit les forces terrestres en territoire hostile lors d’opérations «search and destroy», Flynn ressent le besoin de reprendre son souffle. En 1967 à Paris, le stigmate du play-boy le fait à nouveau souffrir. Lui qui écoute Ravi Shankar, lit Graham Greene et Saint-Exupéry aurait voulu jouer dans la Ballade du soldat de Grigori Tchoukhrai ou Blow-Up d’Antonioni. Au lieu de ça, il pose en costume d’alpaga pour le magazine Lui. Bien sûr, Flynn repart. Le 14 novembre 1968, il écrit à sa mère : «J’ai trouvé ma violence au Vietnam et si je condamne moralement l’interventi­on des Etats-Unis dans ce pays, je sais que j’y ai personnell­ement trouvé une soupape et un besoin d’avoir la guerre autour de moi, de la voir et de pouvoir la toucher de mes mains à volonté.»

Mais s’il prend toujours des risques terribles sur le terrain, il s’applique désormais à essayer de dépasser cette fascinatio­n primale. Sous les conseils de John Steinbeck VI, autre «fils de», il s’ouvre aux religions orientales et se rend seul au Cambodge visiter le temple d’Angkor ainsi que d’autres lieux sacrés. A Jakarta, il photograph­ie Richard Nixon en visite dans la région, puis part en reportage en Nouvelle-Guinée occidental­e, curieux de voir cette terre longuement arpentée par son père. Sean Flynn se fixe ensuite à Bali, où il vit au bord de l’eau et passe ses journées à méditer et à pratiquer le yoga. Mais son équilibre se brise quand il apprend que l’armée nord-vietnamien­ne marche sur Phnom Penh.

Calme et bronzé

Tandis que les Viêt-Congs s’enfoncent en territoire khmer en un front plus ou moins continu, Sean propose à son ami Dana Stone de l’accompagne­r dans «le bec du perroquet», petit bout de Cambodge s’avançant sur le territoire vietnamien. Après quelques jours sur place, les deux Américains louent des motos et prennent, sur la Highway 1, la direction d’un barrage où trois journalist­es viennent d’être faits prisonnier­s. Ce sont les derniers d’une liste qui commence à s’allonger. Dans leur sillage se trouve une équipe de l’ORTF qui, arrivée à une centaine de mètres du barrage, s’arrête brutalemen­t. La tension monte d’un cran. Sur sa Honda, Sean Flynn s’approche doucement des journalist­es pour leur signaler le danger, dans un français parfait. Pendant qu’il leur conseille de faire demitour, la caméra filme autour d’eux une vingtaine d’hommes courbés, «courant dans les taillis pour prendre position». Dans la scène diffusée au journal télévisé le 8 avril 1970, Sean Flynn, 28 ans, apparaît calme et bronzé, portant des lunettes de soleil et un foulard rayé. Personne ne le reverra plus. Car si tout le monde rebrousse chemin, Sean et Dana Stone, eux, y retournent dans un deuxième temps. Et disparaiss­ent pour toujours. Contrairem­ent à son père, déclaré mort puis réapparu en Espagne, Sean Flynn ne reviendra jamais. Face à cette fin soudaine, abrupte, injuste, différente­s théories ont été avancées. La plus probable, bien qu’invérifiée, est que Stone et Flynn aient été enlevés par des ViêtCongs et confiés plusieurs mois plus tard à des Khmers rouges, qui les auraient tués. Mais malgré les très importants moyens déployés par la mère de Flynn, et différente­s recherches de curieux ou d’amis (Tim Page en tête), sa trace se perd en ce début du mois d’avril de l’année 1970.

Pendant quinze ans, Lili Damita gardera intact l’appartemen­t parisien de la rue NicolasChu­quet dans le XVIIe arrondisse­ment, où à côté de la peau du tigre mangeur d’hommes avaient été accrochés des portraits d’Hô Chi Minh, de Che Guevara et de Jimi Hendrix. Sean Flynn est déclaré mort le 27 mars 1984 par un tribunal de Floride. Sa mère, elle, oublie progressiv­ement la disparitio­n de son fils unique et adoré avec la maladie d’Alzheimer. Liliane Carré, dite Lili Damita, disparaît sans fracas le 21 mars 1994.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là : Sean Flynn sera l’un des photojourn­alistes qui inspireron­t le personnage de Dennis Hopper dans Apocalypse Now, de Francis Ford Coppola. Les Clash lui consacrero­nt une chanson sur leur album Combat Rock. Ainsi, dans une guerre où son nom n’avait pas d’importance, aura-t-il écrit seul sa propre légende. •

Pour Sean Flynn, le Vietnam se révèle toutefois plus qu’un nouveau shoot d’adrénaline. L’absurdité et la cruauté de la guerre lui sautent aux yeux.

(1) Editions du rocher, 2011.

 ?? Bettmann Archive ?? Sean et son père, Errol Flynn, sur le lac Mead en 1951.
Bettmann Archive Sean et son père, Errol Flynn, sur le lac Mead en 1951.
 ?? The Kobal Collection. Aurimages ?? Sean Flynn dans le Fils du capitaine Blood (1962), suite du film de 1935 qui révéla son père.
The Kobal Collection. Aurimages Sean Flynn dans le Fils du capitaine Blood (1962), suite du film de 1935 qui révéla son père.
 ?? Photo Marouani. Sipa ?? Les archives photos de
Sean Flynn telles que retrouvées en 1988 dans son appartemen­t parisien,
resté fermé quinze ans selon la volonté de sa mère, l’actrice française
Lili Damita.
Photo Marouani. Sipa Les archives photos de Sean Flynn telles que retrouvées en 1988 dans son appartemen­t parisien, resté fermé quinze ans selon la volonté de sa mère, l’actrice française Lili Damita.
 ?? Bettmann Archives ?? Sean Flynn a été photograph­e de guerre au Vietnam en 1966.
Bettmann Archives Sean Flynn a été photograph­e de guerre au Vietnam en 1966.

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