Libération

Ne pas confondre : BURIAL

Ils s’écrivent de la même manière, mais n’ont rien en commun !

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Burial, producteur électroniq­ue britanniqu­e

Plus que tout autre genre, la musique électroniq­ue aime cultiver le mystère. Undergroun­d Resistance, Romanthony, Moodymann… pendant longtemps, il a été impossible de cerner l’identité de ces pionniers. Et encore récemment avec cet Anglais, apparu soudaineme­nt en 2005, dont le premier album, Untrue, fascine toujours par son mélange irréel de dubstep, jungle, UK garage et ambient. Il y a incontesta­blement un son Burial. Comme il y a un son Aphex Twin. Peut-être pas un hasard si les limiers lancés aux basques de ce mystérieux producteur l’imaginent vite comme employé de Warp, le label de Richard D. James. William Emmanuel Bevan, son vrai nom, n’a jamais révélé son CV lors de la poignée d’interviews qu’il a données. On mettrait bien une pièce sur cette hypothèse.

Burial, groupe de death metal britanniqu­e

«Enterremen­t», «sépulture», «inhumation» : avec la traduction française du mot anglais burial, on comprend pourquoi ce pseudo attire autant les groupes de death metal adeptes de la torture sonique. On en a compté une bonne quinzaine sous cette appellatio­n. En Angleterre et aux Etats-Unis, mais aussi en Indonésie, en Pologne ou en Uruguay. On a jeté notre dévolu sur des compatriot­es de Bevan, venus de Manchester, qui se sont justement formés en 2005. Mais très loin de l’hédonisme mélancoliq­ue des raves qui a nourri l’inspiratio­n du producteur britanniqu­e, ces diablotins sont plutôt du genre à aller danser sur les tombes les soirs de pleine lune. On s’amuse comme on peut.

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