Libération

Ne pas confondre : «Discovery»

Ils s’écrivent de la même manière, mais n’ont rien en commun !

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Electric Light Orchestra (1979)

Il aura fallu huit albums pour que le groupe du chanteur et guitariste Jeff Lynne (mélodiste hors pair) décroche enfin la timbale d’un numéro 1 en GrandeBret­agne. Oublié, le rock classico-progressif des débuts, teinté de boogie et d’envolées de violons, Electric Light Orchestra sort les synthés disco, bien en phase avec l’air du temps, et aligne les hits pop impeccable­s (Shine A Little Love, Last Train to London ou Don’t Bring Me Down) que tout le monde reconnaît encore aujourd’hui sans forcément savoir qui en est l’auteur. Un carton qui amène Lynne à traverser l’Atlantique l’année suivante pour produire avec succès des chansons pour la comédie musicale Xanadu, avec Olivia Newton-John. Oui, celle qui affolait le coeur (et pas que) de John Travolta dans le très kitsch Grease.

Daft Punk (2001)

Habitués à l’efficace house filtrée du premier album, Homework, sommet de ce qu’on a appelé la french touch, les fans du groupe désormais séparé feront la moue devant ce manifeste discoïsant n’hésitant jamais à donner une version cheesy de la musique électroniq­ue. Sacrilège ! Certes. Mais triomphe pour le duo, pas encore casqué, qui s’ouvre ainsi les portes du (très) grand public à la faveur des hits One More Time ou Harder Faster Better Stronger, qui résonnent encore les samedis soir non confinés sur les parquets des salles de fêtes de nos belles régions. Le nom de l’album serait-il un clin d’oeil à Electric Light Orchestra ? Possible, puisque le morceau Face to Face comporte un sample d’Electric Light Orchestra, extrait de Can’t Get It Out of My Head, paru sur l’album Eldorado, A Symphony (1974). Mais seuls Thomas et Guy-Man savent.

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