Lola Dewaere «J’ai une “compil de la honte”»
Lola Dewaere a suivi les traces de son père, l’immortel Patrick Dewaere, en choisissant le métier d’actrice. On l’a vue dans des comédies (Mince alors !) et des séries (Astrid et Raphaëlle). Mélomane, elle a aussi joué le rôle de Maria Callas au théâtre. Une bonne raison pour lui demander la bande-son de sa vie. Quel est le premier disque que vous avez acheté, adolescente, avec votre propre argent ? L’album le Bal des Laze de Michel Polnareff, sorti en 1968.
Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?
En MP3 et en vinyle.
Le dernier disque que vous avez acheté ?
En 33 tours, un best-of des Beach Boys à New York, chez Rough Trade.
Où préférez-vous écouter de la musique ?
Dans mon bain.
La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?
Please Don’t Go de Double You. En réalité, j’en ai plein. J’ai même une compilation intitulée «compil de la honte» dans mon téléphone.
Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ? Reggatta de blanc de The Police. Le disque pour survivre sur une île déserte ?
Une compil avec à la fois Mozart, Bach, Brahms et Haydn.
La pochette de disque que vous pourriez encadrer chez vous comme une oeuvre d’art ?
J’ai un tribute album encadré qu’une amie m’a offert parce que j’avais flashé dessus chez elle. C’est Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, un disque de reprises de l’album des Beatles par les Bee Gees et Peter Frampton.
Préférez-vous les disques ou la musique live ?
Les disques en général, sauf lorsqu’il s’agit d’un showman ou d’une showwoman qu’il est intéressant de voir sur scène. Mon dernier concert dans ce style, c’était celui d’Alice Cooper.
Votre plus beau concert ?
Alice Cooper, justement, et, dans un tout autre genre, Vanessa Paradis, qui m’a énormément surprise sur scène. Elle est d’une générosité ! Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound-system ou n’allez-vous jamais en club ? J’allais en club (que c’est triste d’en parler au passé…) pour retrouver mes amis, car les gens supportent de moins en moins un peu de musique et de rires sortant des fenêtres de leurs voisins. C’était le meilleur compromis. Mais maintenant… Le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?
Let’s Pretend des Raspberries.
Le morceau qui vous rend folle de rage ?
Aucun. C’est plutôt le public qui pourrait me rendre folle de rage. Celui qui fait vivre un artiste qui n’a aucun respect pour les femmes, par exemple, ou qui prône la violence. Mais chacun est libre, et la liberté d’expression est un droit.
Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?
Sexy Planet de Bonnie Banane.
Votre film musical préféré ? The Rocky Horror Picture Show. Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?
Destiny’s Child. Mais ça n’a jamais été un fantasme.
La chanson ou la musique qui vous fait pleurer ?
Le thème du film Love Story signé Francis Lai.
Ses titres fétiches Chet Baker I’ve Never Been in Love Before (1954)
Stevie Wonder Signed, Sealed and Delivered (1970) Daryl Hall & John Oates You Make My Dreams (Come True) (1981)