Que des numéro 10
Les choix culture de «Libération»
Cinéma «Bushman»
Redécouverte du long métrage de David Schickele, tout juste restauré, qui suit les aventures d’un étudiant nigérian aux Etats-Unis à la fin des sixties. Une traversée des paradoxes identitaires d’un jeune homme noir en exil. En salles.
Scènes «Royan, la professeure de français»
Royan, la professeure de français est un monologue d’une heure vingt de Marie NDiaye, interprété par Nicole Garcia. Jusqu’à dimanche au Théâtre de Paris (75009).
Expo «The Making of Berlin»
Le collectif Berlin dévoile un épisode artistique méconnu de la Seconde Guerre mondiale, quand des artistes allemands veulent jouer du Wagner depuis six bunkers différents où ils ont trouvé refuge. Jusqu’au 5 mai au Centquatre, Paris (75019).
Musique Justice
A l’occasion de la sortie de Hyperdrama après huit ans de silence discographique, Gaspard Augé et Xavier de Rosnay racontent la fabrication de ce quatrième opus et interrogent leur avenir dans la musique électronique.
BD «Philiations»
Pour reprendre le pouvoir sur ses angoisses paralysantes face à l’état du monde, Gwen de Bonneval se dédouble sur le papier et superpose des versions passées de lui-même avec cette autobiographie dissipée.
Musique Corridor Mimi
est composé de huit titres en Eastmancolor où tout est à la fois vertige et évidence et qui font basculer le jeune groupe montréalais dans le grand spectacle. Un bijou de pop en concert le 6 novembre à la Maroquinerie à Paris (75020).
Expo Biennale de Venise
Avec ses 331 artistes de tous horizons, la nouvelle édition vénitienne, intitulée «Etrangers partout», est foisonnante et inclusive, malgré un contexte politique tendu. Déambulation entre les oeuvres brodées et des installations étourdissantes.
Scènes «Sweet Mambo»
Le chorégraphe Alan Lucien Oyen remonte l’avant-dernière pièce de la danseuse allemande, faisant surgir, dans un contexte post-#MeToo, la violence de l’oeuvre initiale. Jusqu’au 7 mai au Théâtre de la Ville, à Paris (75004).
Cinéma «Occupied City»
Dans un documentaire-fleuve de plus de quatre heures, le cinéaste anglais Steve McQueen mêle images de la capitale néerlandaise dans les années 2020 et voix off scandant les noms des lieux de l’Holocauste. En salles.
Scènes «Jours de joie»
Stéphane Braunschweig retrouve la langue démultipliée d’Arne Lygre, et fait jaillir le trouble et l’humour de cette réflexion sur le dédoublement et la possibilité du bonheur. A l’Odéon-Ateliers Berthier, Paris (75017), jusqu’au 5 mai.