Sandrine Quétier
«Depeche Mode à Bercy, j’en ai pleuré de bonheur»
Laissant de côté les plateaux de télé qu’elle a fréquentés pendant de nombreuses années, cette ex-pilier de TF1 se réinvente en chanteuse rock indé sur son album Hard to Follow. Une autre manière de tenir le micro.
Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescente avec votre propre argent ?
Kim Wilde, Cambodia. Je l’écoutais en boucle et l’ai redécouvert il y a quelques années.
Votre moyen préféré pour écouter de la musique ?
Tous les moyens sont bons !
Le dernier disque que vous avez acheté et sous quel format ?
Thumpasaurus, Hard, sur les plateformes. J’adore la folie et l’énergie de ces Américains. Sur scène, c’est dément.
Où préférez-vous écouter de la musique ?
Chez moi avant de me coucher. Lorsque je me prépare avant de partir le matin, lorsque je fais du sport et beaucoup aussi en live. Dans les transports, je passe ma vie dans le train, dans la voiture des autres (je n’ai pas de voiture).
Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant? Quel genre de musique ?
En travaillant j’ai besoin de calme. En ce moment Keith Jarrett, The Köln Concert, et Agnès Obel, Aventine. La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?
Regard, Ride it. Oui je sais…
Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?
Je passe complètement à côté de Bruce Springsteen. Ses concerts durent trois heures, je ne comprends pas.
Le disque pour survivre sur une île déserte ?
Michael Jackson, Thriller. Un monument. Je l’ai écouté des milliers de fois depuis mon adolescence.
Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particulièrement attachée et pourquoi ?
Le mien ! ZRP d’Isabelle Chapis, un label rock indé. Elle m’a laissé carte blanche pour mon premier album là ou d’autres, avec mon background d’animatrice télé, n’auraient pas pris le temps de m’écouter. Quelle pochette de disque avezvous envie d’encadrer chez vous comme une oeuvre d’art ?
The Beatles, Abbey Road. J’en ai une reproduction créée par un artiste à partir de Playmobil.
Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?
Bobby Mc Ferrin, Don’t Worry, Be Happy.
Savez-vous ce que c’est que le drone métal ?
Je suis allée me renseigner, je suis tombée sur une playlist, je vais écouter.
Préférez-vous les disques ou la musique live ?
L’un ne va pas sans l’autre, j’ai découvert des artistes par la scène pour me tourner ensuite vers leurs albums et vice versa. Ça a été le cas notamment pour Depeche Mode. Je suis archi fan.
Votre plus beau souvenir de concert ?
Depeche Mode à Bercy. Mon premier concert choisi. Place achetée des mois à l’avance, fantasme absolu. Je l’ai imaginé, rêvé et puis je l’ai vécu. J’en ai pleuré de bonheur.
Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound system ou n’allez-vous jamais en club ?
Dès que je suis dans une ville ou un pays que je ne connais pas, je me débrouille toujours pour trouver un club, un bar où ça joue live.
Quel est le groupe que vous détestez voir sur scène, mais dont vous adorez les disques et inversement ?
Super déçue par le dernier concert des Strokes à Rock en Seine. J’étais même furax.
Votre film musical préféré ou votre musique de film préférée ? Hedwig and the Angry Inch de John Cameron Mitchell. Une comédie musicale adaptée en film.
Quel est le disque que vous partagez avec la personne qui vous accompagne dans la vie ?
Foals, Total Life Forever.
Le morceau qui vous rend folle de rage ?
Big Soul, le Brio. Je suis allée les voir sur scène il y a longtemps, c’était tellement naze.
Le dernier disque que vous avez écouté en boucle ?
Noga Erez, KIDS.
Le groupe dont vous auriez aimé faire partie ?
The Cure, New Order, The Kills, Depeche mode, AC /DC.
La chanson ou le morceau de musique qui vous fait toujours pleurer ?
Sinéad O’Connor, Nothing Compares to You.
Recueilli par PAtricE BArDOt
SES titRES FéticHES
AC/DC
Back in Black (1980)
MiCHAEL JACkSOn
Beat it (1982)
DEPECHE MODE
Never Let me Down Again (1987)