DANS LES PRÉCÉDENTS NUMÉROS…
Depuis octobre 2017, Lire consacre chaque mois une pleine page aux polars. Retour sur quelques coups de coeur.
Premier livre de Gabriel Tallent, My Absolute Darling (Gallmeister) est « un roman de formation d’une tonalité rare [qui décrit] une relation père-fille horrible et sublime » (Hubert Artus). À la lisière du genre, il a été adoubé par le grand maître du polar américain, Stephen King, qui l’a qualifié de « chef-d’oeuvre ». En s’affirmant comme un talent qui déploie ses deux ailes dès sa première publication, Gabriel Tallent prouve qu’il porte très bien son patronyme.
Avec ses personnages truculents et son intrigue haletante, Meeting : Germany (Seuil), de Don Wislow, compte parmi les bons crus de l’auteur qui « se montre très doué pour les scènes d’action, enchaînant habilement courses-poursuites, fusillades et combats à l’arme blanche » (Alexandre Fillon). Ce dernier opus offre ainsi l’occasion de retrouver Franck Decker, l’ex-marine reconverti dans la recherche des personnes disparues, déjà présent dans Missing : New York.
Dans un autre registre, si vous aimez les polars à connotation politique, nous vous recommandons Ma ZAD (Gallimard/Série Noire) dans lequel Jean-Bernard Pouy parvient à « faire rire le lecteur et à explorer la société contemporaine en évitant de se prendre au sérieux » (Christine Ferniot). Ce spécialiste du genre signe un retour en fanfare avec l’histoire de Camille Destroit, un homme qui rejoint le combat d’une bande de zadistes après de nombreux chamboulements dans sa vie. Un récit toujours aussi palpitant, dans la digne lignée de ses autres écrits à tendance anarchiste.