ILS ONT DIT DANS LIBRE:

JÉRÔME FERRARI

À son image( Actes Sud)

● « J’adore les bars ! En Corse, ils rassemblent les habitants.

À cause de la particularité sociale liée à l’île, on se retrouve dans un endroit minuscule dans lequel non seulement tous les villageois sont réunis, mais aussi les touristes. On découvre alors une variété sociologique que, personnellement, je n’ai jamais vue ailleurs. » (septembre 2018)

ÉDOUARD LOUIS

Qui a tué mon père (Seuil)

● « La plupart des gens qui écrivent viennent de milieux plutôt privilégiés, et ont dès lors été protégés des effets de la politique, qui est la capacité à retirer la vie, à tuer. Et c’est ce qu’ont fait des gouvernements comme ceux de Macron ou Sarkozy. » (mai 2018)

OLIVIA DE LAMBERTERIE

Avec toutes mes sympathies (Stock) ● « À la mort de mon frère, j’ai ressenti le besoin d’écrire un livre à sa hauteur. […] Pour essayer de raconter un homme mélancolique et flamboyant, dire le grand malheur de l’avoir perdu et la joie de l’avoir eu comme frère. Que la vie est réversible et qu’il suffit d’un rien pour que tout bascule de l’autre côté. » (septembre 2018)

BERNARD QUIRINY

L’Affaire Mayerling (Rivages)

● « [La nouvelle] se définit comme la rencontre d’un personnage avec un phénomène. Et ça ne mène pas très loin, à moins d’y inclure d’autres éléments qui ne sont pas de ce ressort. Une fois que vous avez écrit dix pages, l’intrigue est résolue et on peut passer à la suivante. » (février 2018)