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ILS ONT DIT DANS LiRE:

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RÉGIS DEBRAY

Bilan de faillite (Gallimard)

● « Il y a une qualité humaine chez les scientifiq­ues que les littéraire­s n’ont pas. Ces derniers vivent dans le nombrilism­e, la fatuité et la compétitio­n. C’est une engeance redoutable. Les scientifiq­ues sont plus modestes, bonhommes, rapides. Ils sont beaucoup moins verbeux. » (juillet 2018)

DANIÈLE SALLENAVE

L’Églantine et le Muguet (Gallimard) ● « Il faut absolument maintenir l’idée d’une langue commune : le français. C’est la priorité […]. Très bien enseigner, aussi, une ou deux langues étrangères et l’anglais à tout le monde. Ensuite, si l’on souhaite apprendre à ses enfants une langue régionale, pourquoi pas ! Je n’ai pas du tout envie de perdre le breton ! » (avril 2018)

YANN MOIX

Dehors (Grasset)

● « Être modeste, c’est faire semblant de n’être pas grand-chose. Être humble, c’est savoir que l’on n’est rien. C’est mon cas : je sais que je ne suis rien. Mais je sais qu’un nombre considérab­le de gens que j’ai pu croiser depuis que je suis né – là intervient mon immodestie – valent un peu moins encore. La sincérité ressemble d’ailleurs à la modestie : elle sonne faux. » (juin 2018)

ÉLISABETH DE FONTENAY

Gaspard de la nuit (Stock) ● « Je constate avec un sentiment d’horreur que l’histoire de l’humanité est, en ce qui concerne les animaux, une longue suite de violence, de prédations, de massacres et de tortures. Mais c’est là un constat dont on ne peut pas faire grand-chose, sinon diminuer notre barbarie. » (octobre 2018)

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