ROMANCE/ JEUNESSE
Aurélie Valognes caracole en tête des meilleures ventes de livres et affole le marché de l’édition. Son secret : permettre au lecteur de se reconnaître dans ses romans qui « font du bien ».
ne serait pas étonnant de découvrir un roman d’Aurélie Valognes niché entre deux pots de confiture Bonne Maman tant les titres et les couvertures de ses ouvrages, au caractère délicieusement régressif, nous rappellent le « bon vieux temps ». Désignée « papesse de la littérature populaire », par Livres Hebdo, Aurélie Valognes figure dans le top 5 des auteurs les plus lus en 2017, depuis la parution, trois ans plus tôt, de son premier roman, Mémé dans les orties.
Ont suivi En voiture, Simone !, Minute, papillon ! et le dernier-né Au petit bonheur la chance ! Avec plus d’un million et demi d’exemplaires écoulés, la jeune femme enchaîne les succès, « grâce à un bouche-à-oreille continu entre lecteurs et au soutien indéfectible des libraires »,
souligne- t- elle. « Mes romans sont universels, drôles et émouvants […], nous avons besoin, plus que jamais, de comédies. Sous des apparences légères, j’essaie de faire en sorte que mes romans fassent réfléchir sur nos vies, notre attachement à ceux que l’on aime, nos comportements qui manquent parfois de bon sens. »
RIEN DE TEL QUE LES BONBONS
Bien plus qu’un « feel good book », Au petit bonheur la chance ! est un hommage romancé à l’enfance de son père, dans la Normandie des années 1960-1970. Le lecteur suit la quête du petit Jean. Une quête d’amour, celui de sa maman, Marie. Et sur le chemin, Mémé Lucette, le facteur Lucien, une tante, des cousins, les copains, Anita…, une famille ?
« Je suis une raconteuse d’histoires, j’aime mettre en lumière des héros du quotidien […]. Je m’inspire de ma famille, mes personnages sont intimes mais leur portée est universelle. » De courtes phrases. De délicieux souvenirs pour les cinquantenaires, et une découverte pour les plus jeunes. Des personnages authentiques. Des rires, des larmes. « Parfois, les lecteurs me disent que mes romans sont comme des bonbons, des contes pour adultes, souligne Aurélie Valognes. On ne se nourrit pas exclusivement de bonbons, mais ça fait du bien de temps en temps. »