MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS
DE RAMSON RIGGS
DEPUIS LA SORTIE EN 2012 DU PREMIER TOME EN FRANCE, LE SUCCÈS DE LA SÉRIE NE SE DÉMENT PAS.
Ces livres sont des « objets » intrigants ! L’auteur américain collectionne les vieilles photos étranges. Il a un jour l’idée de les utiliser pour écrire un roman. Dans le premier, mots et images s’imbriquent parfaitement. C’est un peu moins le cas ensuite, mais ces illustrations apportent une singularité.
LES PERSONNAGES DE RAMSON RIGGS SONT… PARTICULIERS !
Ce ne sont ni des super-héros ni des anormaux. Ils sont « burtoniens » en diable ! « En lisant le premier, j’avais tout de suite pensé à Big Fish ! de Tim Burton », confie l’éditrice Karine Sol, qui a acheté les droits pour la France. Rien d'étonnant, donc, que le réalisateur d'Édouard aux mains d'argent ait porté à l'écran, en 2016, les sombres tribulations de Miss Peregrine.
IL Y A TOUJOURS DES REBONDISSEMENTS.
Ramson Riggs tisse une intrigue complexe et facile à lire : les héros sont dans des boucles temporelles qui permettent de jouer avec les époques. Dans le tome IV, La Carte des jours, bienvenue dans la Floride d’aujourd’hui. Les enfants particuliers sirotent du Coca-Cola dès le premier chapitre ! « Tous les éléments sont mis en place pour les deux prochains ! », conclut l’éditrice.
Miss Peregrine et les Enfants particuliers (t. 4). La carte des jours par Ramson Riggs, traduit de l’anglais (ÉtatsUnis) par Sidonie Van den Dries, 628 p., Bayard Jeunesse, 17, 90 € (dès 12 ans)