L’Enfer de Dante
De l’ardente nef Le Purgatoire de Dante Grande tour de la piété Le Paradis de Dante Drapé dans la déité
in mai devrait paraître le nouveau roman de Douglas Kennedy, Isabelle, l’après-midi. L’écrivain, né à New York en 1955, y raconte la passion d’un Américain de 19 ans pour une Parisienne trentenaire et mariée, leurs entrevues sous forme de cinq-à-sept, ainsi que leurs séparations et leurs retrouvailles au fil des années. Si le roman n’est pas autobiographique, l’auteur est lui-même arrivé à Paris pour la première fois en 1974, sans parler un mot de français. « J’ai commencé à apprendre le français il y a vingt ans, et je pense que c’est trop tard pour écrire dans cette langue », confiait-il début avril depuis sa maison du Maine où il est confiné. « Mais je parle français couramment, je vis à Paris quatre ou cinq mois par an depuis 2000. Et cela m’a donné une autre manière de voir. »
En Chloé Royer, sa « traductrice brillante » depuis La Symphonie du hasard, il a toute confiance. Elle est son « Doppelgänger », son double. « Ses traductions sont non seulement impeccables, mais aussi, c’est ma voix ! » Si l’auteur de L’homme qui voulait vivre sa vie
avoue rêver en français, il n’a jamais osé écrire autrement qu’en anglais. « Dans une traduction, clairement, il y aura des changements. Ce sera plus long, mais je ne suis pas obsédé par le déplacement d’une virgule. C’est une réinvention du roman. »
FConfinée à Rome, où elle est née en 1964, l’Italienne Francesca Melandri parle couramment anglais, allemand, et merveilleusement notre langue, ce que nous avons pu constater lors de sa venue en France, il y a un an. Ses trois romans traduits en français ( Eva dort, Plus haut que la mer, Tous sauf moi) l’ont été par Danièle Valin. « Elle est une grande traductrice, merveilleuse, et c’est toujours un plaisir de relire ses traductions. J’aime beaucoup voir la finesse avec laquelle