Jean-Marc Sauvé arbitrera la présidentielle
Le vice-président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé, doit installer ce dimanche 26 février la Commission nationale de Contrôle de la Campagne électorale en vue de l’élection présidentielle. Cette éminente institution, formée également du premier président de la Cour de Cassation et du premier président de la Cour des Comptes, doit veiller à mille détails sur l’organisation de la campagne et au respect de l’égalité de traitement des candidats. Cela va de la taille des affiches au contenu des professions de foi ou encore, plus original, à la qualité de l’enregistrement sonore que chaque candidat doit fournir pour qu’il soit diffusé sur le site internet de la Commission. Cette obligation méconnue a été mise en place en 2001 à l’intention des personnes malvoyantes. Le texte précise qu’un fond musical ou des illustrations sonores sont possibles, à l’exclusion des hymnes officiels, mais en général peu de candidats prennent le risque de présenter leur programme sur des rythmes endiablés, préférant une voix claire et « à blanc ». Dans ses missions, la Commission devrait également fixer le tempo des deux tours et notamment recommander de fermer les bureaux à 20 heures, pour éviter que les électeurs ne soient influencés par les sondages officieux que diffusent les réseaux sociaux ou les médias étrangers.