De franchisés à franchisés
“Devenir un manager, ça s’apprend”, Clémentine Liets, franchisée Carlance.
Au début, il ne faut pas oublier de se ménager.”
AVANT de devenir franchisée Carlance, Clémentine Liets a travaillé pendant près de trois ans en tant que salariée dans un institut Carlance à Villefranchesur-Saône, puis chez Yves Rocher. “J’ai choisi Carlance, car le travail de l’esthéticienne y est davantage mis en valeur, la vente de produits ne représentant que 30 % de l’activité contre 70 % pour les soins, alors que c’est l’inverse chez Yves Rocher.” Sa motivation pour se lancer si jeune en franchise. “Dans le milieu de l’esthétique, on stagne vite, car il y a peu de possibilités de progression et j’avais envie d’évoluer”, confie cette fille de chef d’entreprise. À l’époque, il n’a pas de Carlance dans la région d’Avignon où Clémentine Liets souhaite s’implanter. “J’ai contacté les franchiseurs pour voir si ma candidature les intéressait. Le plus dur fut de convaincre les banques en raison de mon jeune âge, mais en un an, j’avais réussi à monter l’institut avec deux employées”, témoigne-t-elle.
Un gros investissement au démarrage
Son conseil pour les futurs franchisés : ne pas oublier de se ménager. “Cette première année fut un sacré challenge. Au début, je voulais être présente tout le temps, ne jamais refuser de clients… Le stress était si intense que j’ai commencé à faire des malaises. J’ai dû apprendre à lâcher du lest”, confie-t-elle. Autre défi à relever pour Clémentine Liets, celui du management. “Certaines de mes employées sont plus âgées que moi, j’ai dû trouver ma place à la fois en tant que collègue et gérante. Deux de mes salariées sont parties, mais aujourd’hui je travaille avec deux collaboratrices sur lesquelles je peux compter. C’est grâce à ce travail d’équipe que l’institut est devenu ce qu’il est et que nous avons réussi à tripler la clientèle en un an”, se réjouit-elle.
Le soutien du réseau
Si elle travaille toujours en cabine, Clémentine Liets ambitionne à terme de se concentrer sur la gestion du magasin, une tâche d’autant plus facile selon elle que les franchiseurs lui facilitent beaucoup la partie administrative. “Ils ont leur propre logiciel qui sort les bordereaux pour la banque, je n’ai rien à noter.” Dès l’année prochaine, elle prévoit de recruter une troisième collaboratrice et de faire évoluer une de ses employées comme responsable adjointe. Pour ses autres salariées, Clémentine souligne les possibilités d’évolution au sein du réseau. “C’est une franchise motivante pour les employés qui peuvent être promus en interne, en devenant responsable en boutique ou formateur au siège”, indique-t-elle. Enfin, Clémentine dit apprécier l’aspect familial du réseau. “Nous sommes un petit groupe d’esthéticiennes franchisées et nous partageons ensemble nos expériences, je ne me sens pas seule”, conclut-elle.