Une journée avec…
Guillaume Bellet, franchisé Mobalpa
10:30
En ce mardi matin, Guillaume Bellet arrive au magasin Mobalpa du 18e arrondissement de Paris, plus tard que d’habitude. “C’était la rentrée des classes de mes enfants, donc c’est exceptionnel que je commence si tard. Normalement, je suis ici vers 8h30”, indique le franchisé. Chaque matin, ce dernier épluche ses e-mails, checke ses rendezvous de la journée et fait le point avec Annie, son assistante commerciale. “Je vois avec elle s’il y a des choses urgentes à traiter”, précise-t-il.
11:30
Ce matin, la priorité pour Guillaume Bellet
est de régler les soucis techniques. “Depuis quelques jours, nous rencontrons des problèmes avec nos boîtes mails, ce qui est assez handicapant pour travailler”, précise-t-il. Après quelques coups de fil à son opérateur
qui doit solutionner le problème rapidement, Guillaume Bellet se penche sur les tâches administratives du jour comme l’envoi des
plans de pose à l’un de ses prestataires. “Il effectue des travaux chez le client donc je lui indique où doivent se trouver les prises avant que la cuisine soit posée, souligne le
franchisé. D’habitude, ce n’est pas moi qui m’occupe de cela mais mon responsable technique est actuellement en congés.”
12:00
Autre tâche à effectuer ce matin : faire le point sur les salaires avec la programmation des virements. Pour cet ancien cadre de Volkswagen, il a fallu apprendre à être
polyvalent. “Le plus difficile quand on est franchisé, c’est d’arriver à trouver un équilibre entre l’opérationnel et la stratégie de l’entreprise, souligne-t-il. Il faut savoir tout gérer, de l’informatique au RH en passant par la vente.”
13:30
Après une courte pause déjeuner, Guillaume Bellet s’entretient avec son associé, Sébas
tien. “C’est lui qui gère le second magasin, ouvert en septembre 2016, dans le 17e arrondissement, précise le franchisé. À l’époque, il était salarié dans mon premier point de vente et avait manifesté l’envie de partir pour monter son propre magasin de cuisines. De mon côté, je souhaitais ouvrir un deuxième point de vente donc nous avons décidé de nous associer.” Chaque semaine, Guillaume Bellet et Sébastien se réunissent pour faire le point sur les chiffres, la communication mais aussi sur les collaborateurs. “Nous essayons de voir si nous pouvons embaucher une troisième personne sur le magasin du 17e arrondissement”, explique Guillaume Bellet. “Je pense qu’il y a largement la place, en matière d’activité, pour accueillir quelqu’un”, assure de son côté Sébastien. Reste à déterminer le
profil de ce nouveau vendeur car “c’est très difficile de trouver des personnes issues du secteur, insiste Guillaume Bellet. Or il faut maîtriser à la fois la vente et l’agencement pour exercer en tant que commercial chez nous.”
14:00
Une fois la réunion terminée, les deux associés rejoignent Annie, l’assistante commerciale, dans son bureau pour un rendez-vous hebdomadaire. “Nous faisons le point sur les chantiers terminés et listons ceux à venir ainsi que les SAV pour pouvoir programmer les travaux et les interventions éventuelles avec
le client et les différents poseurs”, indique Guillaume Bellet. Un travail minutieux qui nécessite de jongler avec les plannings de chacun. Le franchisé multiplie les appels avec ses prestataires mais aussi avec la tête de réseau pour connaître l’avancée de certains dossiers. “Il peut y avoir des retards de livrai- son des produits ou bien il peut manquer des papiers comme le certificat de fin de travaux que les poseurs doivent nous remettre pour que le dossier client soit clôturé, précise
Guillaume Bellet. Tout cela, nous devons le régler au fur et à mesure.” Au total, la réunion durera presque trois heures, le temps d’échanger sur l’ensemble des dossiers. “D’habitude, cela dure moins longtemps. Mais Annie est arrivée il y a un mois, donc nous prenons le temps pour qu’elle s’adapte et soit au fait de l’ensemble des process”, précise Guillaume Bellet.
17:00
L’après-midi s’achève sur un entretien avec
une de ses vendeuses, Géraldine. “J’essaie de voir chacun de mes collaborateurs une fois par semaine pour faire un suivi du business et de l’activité, précise Guillaume Bellet. Géraldine n’est pas là depuis longtemps, donc nous allons faire le bilan des contrats signés.”
19:00
C’est la fin de journée pour Guillaume Bellet. Avant de partir, il effectue un dernier point administratif (facturation, coup d’oeil sur les e-mails, etc.) et prépare les rendez-vous du
lendemain. “Je ne pars jamais avant 19 h et généralement je suis là 6 jours sur 7. Depuis peu, j’essaie de ne plus travailler le lundi, excepté quand j’ai des rendez-vous importants. Je me suis aperçu que cela tournait bien sans moi, confie-t-il. Il faut aussi savoir déléguer et lâcher du lest.”