L'officiel

L’AMOUR DE L’ART

- PAR LÉA TRICHTER-PARIENTE

Les plus grands noms de la photograph­ie contempora­ine ont répondu à l’appel de Moncler : pour soutenir l’amfar, ils ont immortalis­é l’iconique doudoune “Maya”.

Lorsque créativité et générosité sont réunies, le résultat est souvent bouleversa­nt. La vente aux enchères, organisée le 11 septembre dernier par Moncler à la New York Public Library, a créé l’événement en pleine fashion week new-yorkaise. Trente-deux clichés, signés par les photograph­es les plus réputés, dont Bruce Weber, Annie Leibovitz, David Sims, Paolo Roversi, Patrick Demarcheli­er ou Peter Lindbergh, ont été adjugés au cours d’une vente aux enchères, en salle à New York et sur le site internet Paddle8. À l’origine de ce projet? Remo Ruffini, président de Moncler, qui a imaginé cette manifestat­ion intitulée Art for Love pour venir en aide à l’action de l’amfar dont l’objectif est de trouver d’ici 2020 un traitement pour soigner le sida. Engagé aux côtés de l’amfar depuis déjà trois ans, à l’occasion du célèbre gala de bienfaisan­ce Cinema Against Aids organisé pendant le Festival de Cannes, Remo Ruffini marque le coup et offre un nouveau chapitre particuliè­rement émouvant dans l’histoire de la marque et de la fondation: “Les progrès réalisés grâce à l’amfar dans le domaine de la recherche, de la prévention et de l’éducation ne font que renforcer mon enthousias­me pour cette incroyable cause”, explique-t-il. Épaulé par Fabien Baron, qui a orchestré ce projet sans précédent en qualité de commissair­e, le patron de Moncler a choisi l’amour comme fil rouge de cette action. Exposées côte à côte et réunies dans un ouvrage offert aux invités de la vente, les oeuvres retracent un voyage émotionnel et un parcours itinérant mêlant vie, nature et art. Les artistes ont dépeint à leur manière et avec leur propre langage et sensibilit­é la force et la beauté de l’amour. Seul point commun entre les oeuvres, la mythique doudoune “Maya”, qui est le symbole de la maison Moncler depuis la fin des années 1950. Revisitée sous toutes ses coutures par ces maîtres de l’objectif, la doudoune a pris à travers ces photograph­ies des allures tantôt pop, tantôt surréalist­e, humoristiq­ue ou tout simplement poétique.

LACHLAN BAILEY

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