FARIBA FARSHAD Passeport pour l’art
technologies : à 28 ans, je préparais mon MSE (Master of Science in Engineering) et m’engageais sur une nouvelle route.
En 1991, j’ai été nommée maître de conférences en « computer design » à l’UAL (University of the Arts London), où j’ai développé des cours mixant art, créativité et technologie. Avec mes étudiants du London College of Fashion, en 1995, nous avons lancé dans un web-café d’Oxford Street le premier magazine de mode en ligne au monde. Ces années ont forgé ma réputation dans le domaine de la création de contenus et d’outils pédagogiques dans l’art.
Avec mon mari Michael Benson, nous avons créé Candlestar en 2003. Nous produisons des projets culturels, en utilisant l’art comme instrument de communication et d’apprentissage. Par exemple, le prix Pictet *, la Sovereign Art Foundation, et Photo London qui est avant tout une foire – donc avec un objectif de rentabilité – mais riche d’un dense programme culturel.
Des accélérateurs de parcours ? Le pitch de votre poste ? Des résultats à donner ici et maintenant ?
Candlestar fonctionne avec un budget de 1 million de livres, restant volontairement une structure de petite taille, donc souple. Le CA de Photo London est d’un peu plus de 2 millions avec 25 000 visiteurs. Le prix Pictet compte déjà plus de 60 expositions dans 40 villes.
Voir le monde à travers les yeux des artistes peut changer notre façon d’agir. C’est pourquoi je n’ai jamais arrêté de monter des expositions, notamment avec des artistes iraniens.
Pouvoir joindre presque tout le monde en deux coups de fil.
Un sudoku sur mon iPad
Que voulez-vous transmettre ? Votre définition de l’influence ? Une digitale addiction ?
avant de me coucher !
* Premier prix photographique au monde qui récompense un travail consacré au thème du développement durable.