Madame Figaro

Confidenti­el : Guillaume Gallienne.

- PAR PAULINE WEBER / ILLUSTRATI­ON MARC-ANTOINE COULON * « La Cenerentol­a », de Gioacchino Rossini, jusqu’au 13 juillet, au palais Garnier, à Paris. www.operadepar­is.fr « Maryline », son second film, sort en salles le 15 novembre.

L’ACTEUR ET RÉALISATEU­R SIGNE SA PREMIÈRE MISE EN SCÈNE D’OPÉRA AU PALAIS GARNIER ET SON SECOND LONG-MÉTRAGE, “MARYLINE”.

Vous êtes homme de théâtre et de cinéma. Vous vous attaquez aujourd’hui à l’opéra *. En quoi cela diffère-t-il ?

La partie musicale est le socle de tout. N’étant pas mélomane et n’ayant jamais mis en scène d’opéra, j’ai dû écouter beaucoup la partition pour comprendre l’oeuvre. Puis, pour diriger les acteurs, j’ai dû gommer certains aspects très opéra-bouffe. Épuisant… mais très enthousias­mant. Pourquoi avoir choisi cet opéra de Rossini ?

C’est Stéphane Lissner, le directeur de l’Opéra de Paris, qui me l’a proposé. Et « La Cenerentol­a », c’est la famille dans tout ce qu’elle a de drôle et de cruel en même temps. Le principal trait de votre caractère ?

La curiosité. Je suis avide de rencontres, de découverte­s.

Celui dont vous êtes le moins fier ?

La colère.

Celui que vous détestez chez les autres ?

Les gens qui m’humilient. Votre truc antistress ?

Le sommeil. Et quand je n’arrive pas à dormir, je regarde des auditions de « X Factor ». Votre geste écolo ?

Je ne laisse jamais couler l’eau et je pratique le tri sélectif. Votre devise ?

Ma grand-mère disait souvent : « On ne renie rien, on n’usurpe rien et on ne se justifie jamais. » Et la devise de mon père : « Il faut se tenir, s’y tenir et tenir. » Les trois basiques de votre dressing ?

Un jean, des baskets et une jolie chemise Hermès.

La recette d’un dîner idéal chez vous ?

Une « bonne bouffe » du marché. Ça crée tout de suite la communion entre les invités. En cette saison, des tomates, un poisson en croûte de sel et une salade de pêches à la verveine.

Une musique dans votre vie ?

En ce moment, Rossini, huit heures par jour ! (Rires.) Le livre qui vous accompagne ?

« À la recherche du temps perdu ». Je peux le relire sans jamais me lasser.

Un héros ou une héroïne d’enfance ?

Astérix et Obélix.

Et l’ours Paddington.

Votre luxe ?

La liberté. Savoir être rigoureux pour être indomptabl­e. Une mode qui vous agace ?

Les tics de langage, comme « Je reviens vers vous ». Ou les sommeliers qui sont

« sur un bourgogne » !

Une ville qui vous ressemble ?

Séville, pour l’ambiance ; Madrid, pour la lumière ; Moscou, pour la culture ; New York, pour l’énergie.

Votre madeleine de Proust ?

Eau de Calandre, de Paco Rabanne : c’était le parfum de ma mère.

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