CAROLINE CORBASSON
L’art d’explorer l’univers
SORTIE EN 2013 DES BEAUX-ARTS DE PARIS avec les honneurs et passée par la prestigieuse Central Saint Martins College de Londres, Caroline Corbasson est une artiste possédée. Par les étoiles, par le cosmos, par les planètes, par la poésie de T.S. Eliot, par la poussière, dont elle a fait un de ses matériaux, par les artistes du land art, et même par les atlas de géographie auxquels elle fait subir toutes sortes de traitement. « Avec la géolocalisation, explique-t-elle, on est dans un monde où on ne peut plus se perdre. Il faut des cartes pour se perdre à nouveau. » Finaliste du prix Découverte du palais de Tokyo, elle va connaître la consécration du grand public cet automne à Paris*, avec, à 28 ans, une rétrospective revisitant dix ans de travail. En même temps, sera publiée une monographie, « Sidereal », réunissant tout son travail, et sortira son court-métrage réalisé dans le désert d’Atacama, au Chili. « Au milieu de ce lieu hostile sont installées les plus hautes technologies de notre monde moderne, des télescopes pour remonter jusqu’aux origines. Mon film raconte l’accomplissement d’une mission personnelle mystérieuse et secrète. » Le monde de l’art suit déjà avec passion cette artiste multi-talents.
* Exposition « Sidereal », du 12 octobre au 9 décembre, à la galerie Monteverita, à Paris. monteverita.com