Confidentiel : Christine Phung.
DEPUIS PRESQUE DEUX ANS, ELLE EST DIRECTRICE DES COLLECTIONS DE LA MAISON LEONARD PARIS, CÉLÈBRE POUR SES IMPRIMÉS ET SON ÉLÉGANCE JOYEUSE.
Trois mots pour définir Leonard Paris ?
Orchidée, soie et couleurs.
Qui est la femme Leonard Paris ?
Une femme singulière, sensuelle et radieuse, à la féminité confiante et rayonnante, pleine de vitalité, d’élégance joyeuse. C’est aussi une femme à forte personnalité, libre et audacieuse.
Le principal trait de votre caractère ?
L’hypersensibilité.
Celui dont vous êtes le moins fière ?
L’émotivité.
Celui que vous détestez chez les autres ?
Le manque de fiabilité.
Votre truc antistress ?
Mon cours de yoga le mercredi soir et l’apéro que je prends juste après... Votre geste écolo ?
Je ne prends jamais de navette spatiale dans mes déplacements quotidiens… Plus sérieusement, je recycle et ne jette rien.
Votre devise ?
« Believe in it and make it happen. » « Just do it » était déjà pris... Un adjectif qui vous qualifie ?
Dynamique : cela ne me pose aucun problème de prendre un verre à 19 heures, d’avoir un dîner à 20 h 30, un autre à 22 heures, puis un verre à 23 heures et un dernier à minuit et demi.
Sur une île déserte, qu’emporteriez-vous ?
Du chocolat, du champagne, des livres et un aspirateur pour que mon île soit toujours impeccable.
Les trois basiques de votre dressing ?
Une blouse en soie imprimée Leonard, un teddy ouatiné Christine Phung, un jean slim stretch !
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
David Lynch, Olafur Eliasson, Christine and the Queens et Thierry Marx.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
Un arbuste.
Une musique dans votre vie ?
Juliette Armanet en boucle depuis des semaines. « À la folie, à la folie, la la la la la… » Le livre qui vous accompagne ?
« La Dimension cachée », d’Edward T. Hall, qui parle des bulles d’espace qui régissent nos relations interpersonnelles dans la société.
Une rencontre qui vous a marquée ?
Pierre-Alexis Dumas, le directeur artistique d’Hermès, pour sa culture, sa finesse et son ouverture. Une héroïne d’enfance ?
Fantômette.
Un luxe ?
Le silence… Et les diamants. Une mode qui vous agace ?
Je suis désappointée par la mode qui chosifie trop les femmes. On n’est pas des sapins de Noël ni des objets sexuels de consommation. Votre série télévisée préférée ?
« True Detective ».
Une ville qui vous ressemble ?
Paris. J’aime son multiculturalisme, sa mémoire et l’élégance de son architecture. Votre madeleine de Proust ?
L’odeur des sous-bois mélangée à l’odeur du sable chaud de la forêt de Fontainebleau.