Confidentiel : Vimala Pons.
ARTISTE DE CIRQUE, ACTRICE, ELLE EST EN TOURNÉE AVEC SON SPECTACLE, “GRANDE”, ET À L’AFFICHE DES “GARÇONS SAUVAGES”.
Le principal trait de votre caractère ?
L’angoisse et la bonhomie. Celui que vous détestez chez les autres ?
Je n’aime pas les jaloux et les intrigants.
Votre truc antistress ?
L’autohypnose du cabinet Lubszynski : ces vidéos m’aident à chasser les mauvaises pensées. Le clip « Such a Shame », de Talk Talk, me donne aussi la pêche.
Votre devise ?
Être spécialiste de ce que je ne sais pas faire.
Les trois basiques de votre dressing ?
Un jean noir, des tee-shirts sur lesquels j’écris et des souliers en cuir noir.
Le cadeau que vous offrez souvent ?
Être régulièrement absente : un joli cadeau pour mes proches !
Le casting d’un dîner idéal chez vous ?
Les Monty Python, l’actrice Frances McDormand, l’ex-garde des Sceaux Christiane Taubira, l’écrivain James Joyce, le philosophe Clément Rosset, l’artiste Claude Cahun, l’acteur Bill Murray et la chanteuse Julia Lanoë. Une musique dans votre vie ?
L’album « Planète Gougou », du groupe Deux Boules Vanille,
« Der Raüber und der Prinz », de DAF, et « Fire », de Lizzy Mercier Descloux. Le livre qui vous accompagne ?
Le vivifiant « Robert Filliou : nationalité poète », de Pierre Tilman. J’adore aussi « Lettres à Nora », de James Joyce, et les livres de Marie Richeux et de Brigitte Fontaine.
Un héros d’enfance ?
Pete Sampras. J’aimais son tic : il tirait la langue quand il jouait ! J’admirais aussi les actrices Karen Allen (dans « les Aventuriers de l’arche perdue ») ou Paulette Goddard, et Alexandre Dumas.
Une rencontre qui vous a marquée ?
Tsirihaka Harrivel, mon binôme depuis dix ans, avec qui j’ai écrit le spectacle « Grande » : on s’aide à devenir ce à quoi nous aspirons. Et le réalisateur Antonin Peretjatko, ainsi que Vincent Macaigne, avec qui j’ai tourné « la Fille du 14 juillet » et « la Loi de la jungle ». Comment définir « Grande », que vous jouez en tournée ?
Un poème physique, une revue actuelle de ce qui nous questionne, un traité sur l’humour et les humeurs, et un concert live ! Ce qui vous a attirée dans le film
« les Garçons sauvages » ?
Ce conte d’aventures à l’esthétique très forte est un cinéma qu’on n’a plus l’habitude de voir, entre Cocteau, Buñuel et Cronenberg. Une ville qui vous ressemble ?
Lavenham, dans le Suffolk, en Angleterre. C’est le décor de « Drowning by Numbers », un film de Peter Greenaway, mais c’est aussi un endroit truffé de lieux hantés.
« Grande », en tournée.
« Les Garçons sauvages », de Bertrand Mandico, avec Pauline Lorillard et Vimala Pons, en salles le 28 février.