LES IDOLES DE CHRISTOPHE HONORÉ
HERVÉ GUIBERT, AUTEUR
Des aveugles, Mes parents,
À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie… « À 15 ans, je rêvais de lui. Il était incroyablement séduisant, et son écriture sensuelle et cruelle me touchait. C’est l’un des très grands écrivains français du XXe siècle, encore assez méconnu. Ne plus pouvoir le lire est un manque dont je suis inconsolable. »
JEAN-LUC LAGARCE, AUTEUR
Derniers Remords avant l’oubli, Juste la fin du monde… « C’est troublant de lire son Journal qu’il pense avoir échoué. Il n’a pas été connu de son vivant et, aujourd’hui, c’est l’un des dramaturges les plus joués dans les théâtres. »
JACQUES DEMY, RÉALISATEUR
Les Parapluies de Cherbourg, Peau d’Âne, Lola… « Je m’identifiais beaucoup à lui, sa sensibilité me correspondait. Outre mon amitié avec Alex Beaupain, mon admiration pour Jacques Demy a beaucoup contribué à la naissance des Chansons d’amour. »
CYRIL COLLARD, ACTEUR
ET RÉALISATEUR des Nuits fauves.
« Au départ, j’ai rejeté le film en bloc, je ne voyais que les défauts techniques, l’immaturité. Et puis j’ai finalement été happé par sa force de vie et une proposition de cinéma quasi punk, entre Maurice Pialat et la culture clip. »
SERGE DANEY, CRITIQUE
pour Libération et Les Cahiers du cinéma.
« Mon professeur de cinéphilie. Sa pensée m’aide encore à construire mes films, mes scénarios. J’aurais aimé lire un de ses textes sur mon travail, fût-il négatif. »
BERNARD-MARIE KOLTÈS,
AUTEUR. Quai Ouest, Dans la solitude des champs de coton… « Il a inventé une langue singulière, qui associe envolées lyriques et quotidien. Il m’embarquait vers des territoires qui me semblaient inaccessibles. Il s’est caché pendant sa maladie : le sida l’a figé dans une jeunesse et une beauté éternelles. »