Olivier Masmonteil
C’est un peintre de défis et de grands espaces. Une sorte d’aventurier intérieur de l’art. Après son tour du monde des paysages, épopée de jeunesse dont il rapporte la série Quelle que soit la minute du jour
— plus de mille couchers de soleil en petits formats —, il s’adonne aux grands formats et revisite allègrement les genres picturaux. Avec la parution de sa première et superbe monographie (1), ce fou de peinture, à rebours des modes, déploie trois expositions en ce début d’année. La première lance sa collaboration avec la Galerie Thomas Bernard-Cortex Athletico (2). La deuxième propose un dialogue avec l’architecte d’intérieur Nicolas Aubagnac, à la Galerie Scène ouverte (3). La troisième, à Toulouse, l’installe en Tandem aux côtés de l’artiste Marc Desgrandchamps (4). Habité par l’ancien comme le moderne, Olivier Masmonteil, ce géant corrézien de 45 ans, formé aux Beaux-Arts de Bordeaux, fidèle de l’association La Source, portée par Gérard Garouste, est aussi très actif sur Instagram, où il raconte son atelier comme ses séances de pêche à la mouche.
(1) Masmonteil, Éditions Cercle d’art, cercledart.com ; (2) Paysage, jusqu’au 28 février, à Paris, galeriethomasbernard.com ; (3) De la ligne
à l’horizon, du 16 janvier au 23 février, à Paris, galerie-sceneouverte.com ; (4) Tandem, du 7 février au 7 avril, à Toulouse, Chapelle des Cordeliers.