LA VENGEANCE d’une femme
Beau succès du cinéma français l’an dernier avec plus de
500 000 spectateurs en salles, le marivaudage cruel d’Emmanuel Mouret dévoile encore plus ses charmes à la deuxième vision. Il y a, bien sûr, la finesse des dialogues sur les sentiments, écrits d’une plume davantage trempée dans l’acide que dans l’eau de rose. Des mots dont se délectent Édouard Baer, très touchant en dandy libertin et mélancolique, et, surtout, Cécile de France, qu’on n’attendait pas aussi juste — ni aussi inquiétante ! — en aristocrate obsédée par la vengeance amoureuse.
Mademoiselle de Joncquières, d’Emmanuel Mouret (2018), France Télévisions distribution.