LA MÈRE LOUVE de Véronique Ovaldé

Vite, elle fait vite, Gloria, pour faire les bagages, pour embarquer ses deux filles et quitter le Sud de leur enfance, les plages, la Méditerranée. Vite pour s’installer près d’un lac sauvage, en Alsace, dans la maison familiale désertée et bourrée de souvenirs de son enfance à elle. D’où vient cette urgence, ce désir de fuite ? Gloria a un passé peuplé de personnages sexy et dangereux et, entre passé et présent, Véronique Ovaldé fait le portrait d’une fille, d’une femme, d’une mère inquiète, aimante et généreuse, qui nous emprisonne, nous enveloppe de sa folie, de sa vérité, dans ce roman passionné et vénéneux. B. B.

Personne n’a peur des gens qui sourient, de Véronique Ovaldé, Éditions Flammarion, 268 p., 19 €.