KARIN VIARD

“Je reviens toujours aux fleurs blanches”

Comme toujours, elle est excellente en mère aveuglée dans Les Chatouilles, d’Andréa Bescond et Éric Métayer. Pour l’actrice, le parfum n’a rien d’anecdotique. Elle a même fait partie du jury du prix François-Coty remis en décembre dernier (voir encadré).

JE ME SOUVIENS : « Enfant, je vivais avec ma grandmère, et j’ai un souvenir très précis de l’odeur de sa poudre de riz, un peu sucrée. »

LES “ADOLESSENCES” : « Comme toutes mes copines, je voulais jouer à la femme. On m’avait offert l’Eau de Rochas, mais je portais aussi Opium d’Yves Saint Laurent. À 14 ans, vous imaginez le fantasme… »

LA SIGNATURE OLFACTIVE : « Private Collection Tuberose Gardenia d’Estée Lauder. Ma mère ne l’a porté qu’une fois, mais j’en suis immédiatement tombée amoureuse. C’est mon parfum de base. Je lui fais quelques infidélités, notamment avec Cuir de Russie de Chanel, qui est très différent et me va aussi très bien, mais je reviens toujours aux fleurs blanches. Mon parfum, c’est comme mon visage. Il renseigne sur moi, ce n’est pas un outil de séduction. »

L’ODEUR DE L’AMOUR : « En général, je préfère la peau des hommes au naturel, mais j’adorais le parfum de mon ex-mari (le directeur de la photographie Laurent Machuel, NDLR), Fantastic Man de Byredo, un hespéridé épicé avec un fond vétiver. »

UN CADEAU À FAIRE : « L’eau de parfum Chloé, pour ma fille de 19 ans. Très frais, très fleuri, il lui va divinement bien. »