KARINE TUIL
“C’est essentiel à ma vie”
En attendant la publication de son onzième roman en 2019, son bestseller L’Insouciance sort en livre de poches.
JE ME SOUVIENS : « L’odeur du tabac, irrémédiablement associée à l’enfance. Chez nous, tout le monde avait une cigarette aux lèvres, et j’ai grandi dans une atmosphère enfumée. On se parfumait beaucoup aussi. »
LES “ADOLESSENCES” : « Anaïs Anaïs de Cacharel. Je ne l’aimais pas beaucoup, mais, dans les années 1980, on l’offrait à toutes les filles de 13 ans. J’aimais aussi beaucoup emprunter le parfum de mon père, Azzaro pour Homme et Habit Rouge de Guerlain. »
LES SENTEURS DU MOI : « Le parfum est essentiel à ma vie, je ne sors jamais sans en mettre ; il dit ce que je suis ; il est une partie de mon identité. Je suis restée longtemps fidèle à Chanel, dont j’ai testé toutes les fragrances, même si j’ai surtout acheté le N° 5 et le N° 19. Ensuite, j’ai porté les parfums Dolce & Gabbana et, maintenant, j’aime surtout les créations Prada, pour homme ou pour femme. J’adore ses Infusions, en particulier Infusion d’Iris (créée par Daniela Andrier, NDLR), à la fois masculine et féminine. Je la porte depuis cinq ans. Je voudrais parfois en changer, mais on me demande souvent le nom de mon parfum, alors je me dis qu’il est fait pour moi. Le flacon aussi est important ; je les aime transparents, sobres. Ceux de Chanel et Dior sont superbes ; on peut même les collectionner. »
LE PARFUM DE L’AMOUR : « Toutes les fragrances Acqua di Parma et l’odeur de la peau de mon petit garçon, qui n’a pas totalement quitté l’enfance. Quand on aime quelqu’un, on est aussi amoureux de son odeur. »
UN CADEAU À FAIRE : « Paris-Venise de Chanel, une réussite totale. »
LES BONNES NOTES : « Les effluves des boulangeries et des laveries, l’odeur des jardins, le cacao, le café, l’ambre et le musc, les herbes fraîches et le cédrat. »