Prix Business with Attitude : les 5 finalistes.
LE JURY DE LA TROISIÈME ÉDITION DE NOTRE PRIX BUSINESS WITH ATTITUDE-MADAME FIGARO A DÉSIGNÉ LES CINQ CRÉATRICES D’ENTREPRISE QUI IRONT EN FINALE. ELLES INVESTIRONT LA SCÈNE DE LA GAÎTÉ LYRIQUE, À PARIS, LE 18 AVRIL. PRÉSENTATIONS.
C’EST PARCE QUE LES FEMMES entrepreneures candidates au Prix Business with Attitude-Madame Figaro prennent à bras-le-corps les enjeux sociétaux majeurs de notre époque qu’il fallait bien, pour les départager, un jury de poids, composé d’un philosophe, d’entrepreneurs, de journalistes, d’investisseurs et de responsables de marques puissantes (voir ci-contre). Il s’est donc joué, le 17 janvier au siège du groupe Figaro, à Paris, une étape déterminante pour ce prix qui est aussi un véritable programme, lancé avec le soutien de La Poste et l’accompagnement de EY, Bpifrance, Triumph Lingerie, MGallery, Renault et RTL. Ce soir-là, il s’agissait de choisir, parmi les quinze demi-finalistes, les cinq femmes qui poursuivraient l’aventure jusqu’à la finale. Les membres du jury, après un débat passionné, ont retenu un dossier par catégorie – engagement, services, création, savoirs et next techs –, avec des projets qui ne cessent de renouveler l’idée que l’on se fait de l’entrepreneuriat.
AUTOUR DE LA TABLE, les membres du jury ont donc apporté leur expertise et leur regard. Tous l’ont confirmé, la sélection 2019 a impressionné par sa qualité. Viviane Chocas, rédactrice en chef de Madame Figaro et présidente du jury, a rappelé les trois critères majeurs de sélection du prix : « Un projet qui propose une rupture et qui ait le
culot de l’innovation, une femme entrepreneure qui puisse servir de modèle aux autres femmes, un leadership qui passe par l’intelligence collective. » « Nous avons encore franchi un cap cette année avec des dossiers toujours plus matures, a renchéri Morgane Miel, chef du service Business de Madame Figaro. Les internautes aussi ont donné leur avis, leurs votes comptant pour une voix. Au total, 2 880 votants (+55% par rapport à l’an dernier) ont exprimé leur choix, permettant à la rédaction de prendre le pouls des envies qui traversent la société. »
SELON LE PHILOSOPHE Fabrice Midal, il y a là « des projets parfois fondés sur un pari simple et concret, dont je n’aurais jamais eu l’idée, et qui redonnent enthousiasme et espoir ». C’est dans cet esprit que nous vous présentons les cinq finalistes 2019. Cette année a vu se démarquer Lunii, la radio-boîte à histoires interactive pour enfants, qui permet d’éloigner nos petits des écrans et dont la fondatrice, Maëlle Chassard, vient d’ouvrir à seulement 29 ans un bureau à New York ; Panoply, le site de location de vêtements de créateurs connus, qui propose une alternative à l’achat
frénétique – nécessaire lorsque l’on sait que l’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde – ; Yuka, l’application qui scanne les aliments et produits cosmétiques, note leur qualité selon leur composition et leur impact sur la santé et propose des solutions plus saines, afin de provoquer une prise de conscience chez les industriels de l’agroalimentaire ; Joone, l’une des seules marques de couches 100 % made in France à ne contenir aucun produit toxique, qui joue la transparence sur la composition et a reçu la note de la couche la plus propre du magazine 60 Millions de
consommateurs ; et, enfin, Euveka, le mannequin connecté capable de prendre n’importe quelle morphologie, afin de prototyper un vêtement de mode, médical ou sportif.
DANS LES SEMAINES QUI VIENNENT, les demifinalistes Maëlle Chassard, Ingrid Brochard, Julie Chapon, Carole Juge-Llewellyn et Audrey-Laure Bergenthal bénéficieront de coachings personnalisés : prise de parole, levée de fonds, développement à l’international, aide en marketing digital… Nous les accompagnerons jusqu’à la grande finale du 18 avril, à la Gaîté Lyrique, à Paris, où chacune, seule sur scène, disposera de quatre minutes déterminantes pour défendre son projet afin de devenir la lauréate de BWA 2019 et, à sa façon, de faire bouger les lignes…