GUILLAUME HENRY
directeur artistique de Jean Patou
QUEL GENRE LITTÉRAIRE VOUS TOUCHE ?
Les romans, les biographies et les correspondances : celles entre Maria Casarès et Albert Camus sont sublimes !
VOTRE PREMIÈRE LECTURE, ENFANT ?
J’ai commencé par Astérix, puis, vers
11 ans, j’ai découvert Le Petit Prince, que je relis souvent. Avec l’âge et l’expérience, c’est fou comme certains mots s’éclairent. LES OUVRAGES QUI VOUS ONT MARQUÉ ?
Le Diable au corps, de Radiguet, pour la virtuosité, l’énergie, la sensualité, l’élégance de l’écriture. Toute l’oeuvre de Zweig. Vadim,
un playboy français, d’Arnaud Le Guern, Platine, de Régine Detambel, Capucine, de Blaise Hofmann, La Petite Femelle, de Philippe Jaenada. Et les livres de Delphine de Vigan, un miracle d’écriture.
LE LIVRE QUE VOUS AIMEZ OFFRIR ?
Tout cela n’a rien à voir avec moi, de Monica Sabolo, objet non identifié de la littérature.
LE MOMENT OÙ VOUS AIMEZ LIRE ?
Le soir, j’adore me coucher avec un livre, et pendant les vacances, je dévore.
UN ÉCRIVAIN, UNE ALLURE ?
Barbarin Cassin, une philosophe féministe, belle, charismatique, généreuse… Catherine Robbe-Grillet m’inspire aussi énormément.
À QUEL HÉROS (OU HÉROÏNE) LITTÉRAIRE DÉCERNERIEZ-VOUS LA PALME DU STYLE ?
Les personnages de mère me touchent beaucoup : celle de Marie-Antoinette dans la biographie de Stefan Zweig, ou celle de Delphine de Vigan dans Rien ne s’oppose à la nuit.
QUEL PSEUDONYME UTILISERIEZ-VOUS POUR ÉCRIRE UN ROMAN ?
Un pseudo féminin, car j’aime beaucoup les femmes auteurs.