RABIH KAYROUZ
fondateur de Maison Rabih Kayrouz
QUEL GENRE LITTÉRAIRE VOUS TOUCHE ? J’aime les biographies et les livres de poésie, que j’ouvre de temps en temps en choisissant une page au hasard : je peux tomber sur un poème qui, tout à coup, me transporte, comme ceux d’Etel Adnan.
VOTRE PREMIÈRE LECTURE, ENFANT ?
Les livres de Marcel Pagnol. Aujourd’hui, quand je passe mes étés en Provence, j’ai des réminiscences de La Gloire
de mon père ou du Château de ma mère.
LES OUVRAGES QUI VOUS ONT MARQUÉ ? Baudelaire a été mon premier choc littéraire. L’Invitation au voyage me rappelle les lumières de mon Orient natal. Plus tard, La Promesse de l’aube, de Romain Gary, m’a vraiment touché. Et récemment L’ordre
du jour, d’Éric Vuillard, m’a passionné.
LE LIVRE QUE VOUS AIMEZ OFFRIR ?
Je n’aime pas offrir ou qu’on m’offre des livres, c’est un domaine trop intime. Mais si je devais en partager un, ce serait
L’Homme qui plantait des arbres, de Jean Giono, ou La Châtelaine du Liban, de Pierre Benoit.
LE MOMENT OÙ VOUS AIMEZ LIRE ?
En vacances.
UN ÉCRIVAIN, UNE ALLURE ?
Virginia Woolf.
À QUEL HÉROS (OU HÉROÏNE) LITTÉRAIRE DÉCERNERIEZ-VOUS LA PALME DU STYLE ? Justine, dans Le Quatuor d’Alexandrie, de Lawrence Durrell. Une femme dans l’esprit Belle de jour que j’aurais pu habiller. Je l’imagine souvent sortant de la demeure de ses amants.
QUEL PSEUDONYME UTILISERIEZ-VOUS POUR ÉCRIRE UN ROMAN ?
Jean Taboulé !