JULIE DE LIBRAN
directrice artistique de Sonia Rykiel
QUEL GENRE LITTÉRAIRE VOUS TOUCHE ?
Les biographies, celles de Stefan Zweig notamment. Travaillant dans la mode, j’ai aussi dévoré tous les ouvrages sur Coco Chanel.
VOTRE PREMIÈRE LECTURE, ENFANT ?
Le Petit Prince, de Saint-Exupéry, puis L’Attrapecoeurs, de Salinger, et Le Journal d’Anne Frank.
Plus tard, adolescente, je lisais plutôt Colette. LES OUVRAGES QUI VOUS ONT MARQUÉE ?
Le Vieil Homme et la Mer, d’Hemingway, et Gatsby le Magnifique, de Fitzgerald. Plus récemment,
Chanson douce, de Leïla Slimani, et Sujet inconnu, de Loulou Robert, que j’ai connue en tant que mannequin – elle a défilé chez Louis Vuitton et Sonia Rykiel – et que je découvre écrivain. LE LIVRE QUE VOUS AIMEZ OFFRIR ?
L’Amie prodigieuse, d’Elena Ferrante. LE MOMENT OÙ VOUS AIMEZ LIRE ? Je n’arrive à lire qu’en vacances. J’ai découvert cet été en Grèce la merveilleuse biographie Aristote Onassis,
l’homme qui voulait tout, de François Forestier. UN ÉCRIVAIN, UNE ALLURE ?
Nathalie Rykiel, dont le dernier livre, Écoutemoi bien, sur sa mère, Sonia, m’a bouleversée. À QUEL HÉROS (OU HÉROÏNE) LITTÉRAIRE DÉCERNERIEZ-VOUS LA PALME DU STYLE ?
Tess d’Urberville, de Thomas Hardy
– le fait que Nastassja Kinski l’ait incarnée au cinéma y est pour beaucoup.
QUEL PSEUDONYME UTILISERIEZ-VOUS POUR ÉCRIRE UN ROMAN ?
J’aimerais écrire un livre sur mes années passées dans la mode, mais je le signerais de mon nom.