DISNEY+ L’anti-Netflix
Disney+, c’est parti ! Le studio, désormais en tête à Hollywood, lance en France, à partir du 24 mars, sa plateforme* de vidéo en ligne par abonnement après des débuts fracassants aux États-Unis, en novembre (10 millions d’abonnés dès le premier jour !). Objectif : tailler des croupières à Netflix, le numéro un mondial du secteur, qui compte déjà 6,7 millions d’abonnés dans l’Hexagone. Et devenir un nouvel acteur
de référence dans le streaming, un marché devenu vital pour l’industrie du divertissement. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Disney+ a de sérieux arguments à faire valoir.
LES TARIFS. Disney+ casse les prix avec un forfait mensuel de 6,99 euros (ou 69,99 euros par an) pour quatre visionnages simultanés en haute définition, la possibilité de créer sept profils d’utilisateurs (pratique pour surveiller ce que regardent les enfants !) et des téléchargements illimités sur dix appareils. C’est à peine plus onéreux qu’Amazon Prime Video (5,99 euros par mois) et, surtout, beaucoup moins cher que Netflix, où le forfait de base (un seul écran, en basse définition) coûte déjà 7,99 euros et l’option quatre écrans, 15,99 euros.
LE CATALOGUE. Avec quelque 500 films et 150 séries au démarrage, Disney+ fait, pour l’instant, pâle figure par rapport à la démesure de Netflix – plus de 70 000 contenus ! Pour l’instant, parce que l’offre est appelée à se développer très rapidement. Et parce que le catalogue a déjà fière allure, grâce aux classiques de la maison-mère (de Blanche-Neige à Raiponce) et aux trésors de ses nombreuses filiales. Pixar amène ainsi ses chefs-d’oeuvre de l’animation en images de synthèse (Ratatouille, Les Indestructibles, Vice-Versa…),
Marvel, ses blockbusters de superhéros
(la collection des Avengers) et National Geographic, ses documentaires à grand spectacle, animaliers ou non : on recommande ainsi l’oscarisé Free Solo, incroyable récit à suspense sur l’ascension, à main nue et sans corde, d’une paroi verticale de 900 mètres dans le parc du Yosemite. On n’oublie pas la quasi-intégralité de la saga
Star Wars et quelques trésors de la Fox, l’un des studios mythiques de Hollywood, avec la comédie musicale La Mélodie du bonheur, la SF révolutionnaire Avatar, de James Cameron, ou encore… l’intégralité des trente saisons des Simpsons ! Bon, il y a aussi pléthore de séries Disney girly et guimauve type Hannah
Montana, non regardables au-delà de 8 ans. Et, attention ! les films ne pourront être disponibles que trois ans après leur sortie en salles, chronologie des médias français oblige. Pour voir La Reine des neiges 2 sur Disney+, il faudra donc attendre fin 2022…
LES CRÉATIONS ORIGINALES. Le patrimoine, c’est bien, mais les nouveautés, c’est indispensable pour attirer (et fidéliser) les abonnés. Dans ce registre, Disney+ fait fort avec The Mandalorian, une série en huit épisodes inspirée avec brio de l’univers Star Wars. Un western spatial bourré d’humour, où un chasseur de primes à la Han Solo recueille un bébé extraterrestre doté de superpouvoirs, et convoité par les méchants d’une galaxie très, très lointaine… Autre curiosité, disponible à partir du 24 mars, le remake de La Belle et le Clochard, avec des acteurs en chair et en os. En attendant
Togo, une fiction animalière façon L’Appel de la forêt, avec Willem Dafoe.
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