24 HEURES D’UNE CONFINÉE ACTIVE
ANTOINE REINARTZ Acteur “Remettre les compteurs à zéro”
10 H : on commence la journée en sculptant sa silhouette. Rien n’est plus efficace qu’une séance de BarreShape (1). Un mix entre Pilates, yoga, fitness et danse classique sous forme de chorégraphie et sur un fond musical qui nous rappelle étrangement les virées entre copines. (@barreshape)
11 H : place au Do It Yourself. Après presque sept semaines de confinement, on éprouve une envie terrible de reconnexion avec la nature. Pour y remédier, on se fabrique des terrariums (2) dans des anciens bocaux, ou on réalise des boutures avec les produits de la cuisine (ail, oignon, basilic, laitue…). Pour tout ça, rendez-vous sur merciraymond.fr.
12 H 30 : envie de fraîcheur ? On improvise une tarte fine aux légumes ou des ravioles de blette (3), brousse de brebis et ricotta avec @annesophiepic. Et on en profite aussi pour lui piquer toutes ses bonnes astuces pour réussir sa pâte à choux, sa tarte tatin, ses pommes dauphine…
14 H 30 : on réalise nos rêves artistiques avec the-artist-academy.fr, qui propose des cours vidéo en ligne, d’écriture avec des auteurs comme Douglas Kennedy ou Bernard Werber. Mais aussi de théâtre avec François Berléand, de photographie avec Studio Harcourt…
16 H : le goûter, c’est sacré, surtout en ce moment. On se lance avec les enfants dans la recette de la brioche de Valmorel de la blogueuse culinaire Anne-Sophie Vidal sur clubmed.fr/ clubmed-a-la-maison. Un régal !
18 H : c’est l’heure d’un temps calme. On se connecte sur la chaîne YouTube du Théâtre des Champs-Élysées (4) pour se laisser transporter dans l’imaginaire d’un concert ou d’une pièce de haute voltige.
21 H : on finit la journée en beauté, bien calée dans son canapé pour regarder les programmes mis à disposition gratuitement par Apple TV et accessible via l’application : les séries Little America, Servant, For all Mankind, Dickinson et le film Elephant Mother. Noter aussi, car cela peut nous être bien utile, que des séries sont aussi disponibles pour les enfants : Snoopy dans l’espace, Helpsters et Le Secret
de la plume. Youpi !
« Dans l’ensemble, j’ai essayé de vivre le confinement de manière positive pour ne pas en sortir exsangue, pour pouvoir apporter du positif à ceux qui auront été en première ligne et auront souffert. J’espère que cette crise nous aura permis de mieux considérer l’autre, de revaloriser certains métiers, de replacer sur un pied d’égalité la valeur de la vie de chacun : la vie d’un aîné en Ehpad ne compte pas moins que la nôtre. Le confinement nous a aussi donné à voir de nouveaux modèles, inspirants ou pas. Est-ce souhaitable que nos maisons soient devenues des lieux d’intimité, mais aussi de travail et de consommation ? Redécouvrir à pied un Paris désert et de l’hyperproximité n’offret-il pas la possibilité de repenser et d’appréhender cette ville ? Comme je fais partie des privilégiés, j’ai profité du confinement pour rattraper mon retard sur la vie, pour remettre les compteurs à zéro. Cela m’a aidé à prioriser, professionnellement et personnellement. Quand on est isolé de tout et de tous, on prend conscience du superflu, on cerne mieux ses désirs, on réalise qui vous manque. La première chose que je ferai à la sortie, par exemple, c’est aller voir mes neveux de 1 et 3 ans. »