JULIETTE ABITBOL
Baigneuse, Cuba, 2016
Née en 1990, Juliette Abitbol a étudié la littérature et le cinéma à la Sorbonne avant d’entrer à l’école de l’image des Gobelins, où elle rencontre Édouard Sanville, avec qui, depuis, elle shoote reportages, mode et portraits tout en développant en parallèle ses séries personnelles sensibles.
POURQUOI CETTE IMAGE ?
Une jeune fille sortant de l’eau près de la ville de Cienfuegos, à Cuba. C’est une scène qui s’est présentée à moi. J’ai pris la photo spontanément, je crois que la jeune fille m’a regardée à travers la vitre de la voiture en passant. C’est la première image à laquelle j’ai pensé, peut-être parce qu’elle me semble très lointaine aujourd’hui.
QUELLE EST VOTRE RELATION À LA MER ? J’aime plus que tout les villes de bord de mer comme Naples, Athènes ou Marseille. La lumière y est si particulière. Ces villes ont un côté difficile, presque sombre, et pourtant les immeubles, les gens, les arbres ont toujours l’air d’y briller.