FRÉDÉRIC BIOUSSE, entrepreneur et investisseur *

“La possibilité d’un départ”

D’où vient votre goût de la mer ?

Mon père était militaire, nous avons déménagé une vingtaine de fois, mais je me souviens, petit, de nos promenades sur la dune du Pilat, de nos baignades sur la plage de la Couronne, près de Marseille. La mer a beaucoup apaisé l’anxieux que je suis.

Quelle place pour l’océan dans votre vie ?

J’ai toujours rêvé d’une maison au bord de la mer. Je n’en ai pas, mais, avec mon mari, nous avons ouvert plusieurs hôtels : à Marseille, Les Bords de Mer, d’où, par la fenêtre, on pourrait presque attraper les bateaux ; à Hossegor, sur les rives du lac marin, l’endroit d’une douceur infinie permet de se réparer ; et puis il y a Minorque, petite île escarpée, réserve de biodiversité, on y entend les enfants qui se jettent à l’eau du haut des rochers, les bateaux de pêche qui entrent et sortent du port…

Qu’est-ce qu’il vous inspire ?

La possibilité d’un départ, et l’infini des possibles.