ANNE HOLMES Au fil de l’histoire
LA DIRECTRICE DE LA FICTION DE FRANCE TÉLÉVISIONS NOUS PARLE DES DIFFICULTÉS RÉCEMMENT SURMONTÉES ET DE SES PROJETS À VENIR.
emploie. Il a fallu apprendre à dire « non », car sur 1 500 propositions reçues seules 200 voient le jour. Enfin, je n’adore pas les prises de parole en public, je les répète donc en amont avec mon équipe.
Vos accélérateurs de parcours ? J’ai eu la chance que la fiction marche bien sur France 3 quand j’en étais responsable. Nous avons féminisé et rajeuni cet univers avec des programmes à succès comme
ou encore
(8 millions de téléspectateurs par épisode).
Des résultats à donner ici et maintenant ? Mon équipe se compose de 18 personnes ; je lis autour de 750 projets par an, et je gère un budget annuel de 270 millions d’euros pour 200 films et deux feuilletons et NDLR).
S’il faut remonter à l’origine ? Étudiante en lettres à la Sorbonne, embauchée par le CNC comme lectrice de scénarios, puis par Canal+. Je suis devenue productrice avant d’entrer chez France Télévisions il y a douze ans.
Que vous reste-t-il à apprendre ?
La sérénité ! Je suis une vraie angoissée.
Si le public n’est pas au rendez-vous, cela me blesse… Mon nouveau challenge ? une série inspirée du meurtre de Laëtitia Perrais en 2011 par Tony Meilhon. J’aimerais aussi renouer avec la comédie sentimentale. Pendant le confinement, notre challenge a été de lancer le programme court tous les soirs sur France 2. C’était un défi de le produire en huit jours via Skype avec un tel casting (Jean-Paul Rouve, Géraldine Nakache, Jonathan Cohen, Valérie Bonneton…).
Un uniforme mode ? En fonction de mes rendez-vous, je m’habille plus ou moins confortablement, mais les festivals me donnent une excuse pour m’offrir de belles robes !