LES ONGLES EN FORME
Si le marché de la beauté se voit impacté par la crise sanitaire et économique, le soin des mains se porte lui plutôt bien (+ 10 %). Et même très bien pour le vernis, un peu boudé dernièrement, et dont les ventes s’envolent aujourd’hui (+ 24,6 %). Selon la Dr Sophie Goettmann, qui vient de signer Vos ongles, tout un monde… aux Éditions Actes Sud, on aurait tort de s’en priver : « Contrairement à certaines rumeurs, le vernis n’est pas mauvais pour les ongles. Bien employé, il les protège, limite leur déshydratation et embellit les mains. » D’autant que les marques développent des formules de plus en plus clean pour des vernis écotrendy, qui ont (presque) tout bon. Végans chez 1944 et All Tigers ou écologiques chez Kure Bazaar, ils offrent même une version semi-permanent green chez Manucurist, avec la possibilité de faire sa manucure à la maison.
La méthode du semi-permanent, qui assure des ongles parfaits au moins une quinzaine de jours, a aussi montré ses limites : les ponçages répétés engendrent une réelle fragilité. « Le semi-permanent ne devrait pas être porté plus de deux à trois mois d’affilée […], avec des pauses d’au moins quatre semaines », poursuit la dermatologue et chirurgienne. Toujours dans un souci de parfaire la méthode, O.P.I. vient de développer le service Powder Perfection, en salon, avec une application sans lampe UV et une dépose par dissolution. Et dévoilera une nouvelle technique en novembre, fondée sur un système de gel en trois étapes pour des ongles plus résistants. Jeu de mains, jeu de demain.