SARAH COLMANT, 34 ANS
DE CHASSEUSE DE TÊTES À PROFESSEURE DE YOGA
AVANT : « En 2013, je suis entrée comme chasseuse de têtes dans un cabinet de recrutement spécialisé dans le digital. Je marchais très bien, et je générais une grosse partie du chiffre d’affaires, au point que les deux fondateurs ont voulu que je devienne associée. »
L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR : « Les attentats de 2015 ont bouleversé pas mal de choses en moi. Je pratiquais beaucoup le yoga depuis plusieurs années, et j’avais même la casquette “bien-être” au sein du cabinet, où je planifiais des cours et de la méditation. En avril 2016, je suis partie faire une retraite – sans téléphone ni contact avec le bureau. Rien ne me manquait. Je me souviens d’un moment précis où j’ai eu une apparition : moi aussi je voulais transmettre. LA TRANSITION : de retour, en mai, j’ai fait part de mon choix à ma direction : non seulement je ne voulais pas m’associer, mais je partais pour me former au yoga et l’enseigner. »
LA SITUATION FINANCIÈRE : « J’avais, jusque-là, bien gagné ma vie et mis de l’argent de côté, et je savais qu’en cas de problème je pourrais compter sur mes parents. Je n’en ai pas eu besoin, car j’ai signé une rupture conventionnelle et touché le chômage. Je m’en suis vraiment servi comme d’une aide pour me reconvertir ! »
DEPUIS : « Je me suis formée au yoga, à la méditation et à l’hypnose, et, très vite, je me suis mise à enseigner. Aujourd’hui, je donne des cours, et, après être allée enseigner gratuitement dans des écoles, j’ai également créé une application pour enfants afin de les aider à mieux gérer leurs émotions, à se concentrer. »
LE MOT D’ORDRE : « Me sentir utile me permet de m’endormir en paix ! »
L’application pour enfants Lili, dont Sarah Colmant est cofondatrice, est téléchargeable sur App Store et Play Store : lili.cool/fr