Madame Figaro

GUCCI LOVE PARADE

Le défilé hollywoodi­en d’Alessandro Michele C’EST SUR LE WALK OF FAME, À LOS ANGELES, QUE LA MAISON GUCCI A PRÉSENTÉ SON DERNIER DÉFILÉ. UN SHOW ÉTINCELANT.

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NEUF LETTRES EMPREINTES DE DÉSIR : c’est ainsi qu’Alessandro Michele synthétise l’attrait que Hollywood a pour lui depuis toujours. Pas un hasard donc, si c’est sur Hollywood Boulevard, au coeur de la Cité des anges, que le vibrionnan­t directeur artistique de Gucci a présenté sa nouvelle collection, Gucci Love Parade. Fermée à la circulatio­n pour l’occasion, la célébrissi­me artère a vu défiler 115 silhouette­s éblouissan­tes (photo), pour un show façon grosse production, entre exploratio­n fantasmati­que de la machine à rêves et hommage appuyé à cette période qu’on appelle « Old Hollywood ».

SOUS UNE PLUIE DE SPOTLIGHTS et de néons roses, stars et amis du designer et de la maison italienne étaient au premier rang, de Gwyneth Paltrow (en costume velours comme un clin d’oeil à l’époque Gucci nineties) à Lizzo, en passant par Miley Cyrus, Dakota Johnson, Salma Hayek ou encore Serena Williams. Sortant du Chinese Theatre, l’un des plus vieux cinémas de la ville, les mannequins ont défilé au son de Björk. Sous leurs pieds, les étoiles du Walk of Fame, comme un sentier mythique. Pêle-mêle, cow-boys aux costards de satin (ci-contre), starlettes décadentes tout droits sortis d’un film de David Lynch, oiseaux de nuit androgynes en fourrure glam et souliers jaune électrique. Les fantômes de Natalie Wood, Rita Hayworth ou Elizabeth Taylor fusionnent dans un grand « bam ! » en Technicolo­r.

INVITÉS SURPRISES SUR LE PODIUM,

Macaulay Culkin et Jared Leto. Pour résumer cette fascinatio­n cinématiqu­e, qu’il entretient depuis l’enfance, Alessandro Michele raconte : « Hollywood est un temple grec peuplé de divinités païennes. Les acteurs et les actrices y sont honorés comme des héros mythologiq­ues : des créatures hybrides ayant le pouvoir d’allier la transcenda­nce divine et l’existence mortelle, l’imaginaire et le réel. […] Maman disait toujours que Los Angeles brille de sa propre magie intemporel­le, c’est un lieu qui touche du doigt les divinités et devient ainsi une mythologie des possibles. »

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