City break en Suisse : inspiration nature
DESTINATION DE CHOIX POUR UN CITY BREAK ALLIANT NATURE, CULTURE, SPORT ET GASTRONOMIE, LA SUISSE RÉPOND À TOUS LES BESOINS… ET À TOUS LES DÉSIRS.
Quand le soleil joue les timides, il devient crucial d’emmagasiner de la beauté, des perspectives inédites et surtout de l’énergie afin de patienter jusqu’au printemps. Autrement dit : on a besoin de Suisse ! Offrant à ses visiteurs l’agrément d’un ailleurs familier et immédiat, le pays s’impose pour un city trip riche en contrastes et en plaisirs, des lacs de la Romandie à ceux du Tessin en passant par les cantons alémaniques.
C’est avec l’internationale Genève que l’on commencera le voyage. D’un charme intemporel, la cité bordant le Léman se distingue par sa proximité avec la pleine nature : il suffit d’emprunter le bucolique sentier du Rhône ou de se rendre à la pointe de la Jonction, où la rivière Arve se jette dans les eaux émeraude du Rhône, pour oublier la ville et son fracas. Toute visite à Genève se doit d’intégrer une promenade sur la jetée des Bains des Pâquis, l’endroit idéal pour admirer l’emblématique jet d’eau, se détendre au hammam ou… se régaler
d’une fondue avant de gagner Lausanne en longeant le lac. Si la capitale olympique aux nombreux parcs et jardins (tel le parc de Sauvabelin, hors de la ville, mais accessible directement en métro ou par l’esplanade de Montbenon, d’où l’on savoure les plus beaux couchers de soleil) est aussi un écrin de verdure, elle demeure un hotspot culturel grâce à Plateforme 10, réunissant cinq institutions sous un même toit, ou à sa très prestigieuse Fondation de l’Hermitage blottie dans un parc paysager offrant un panorama exceptionnel sur le Léman.
Arts de villes
Lausanne n’a pas l’exclusivité de l’art : avec ses cinquante musées et ses cent galeries (sans compter
ses deux mille restaurants…), Zurich déborde aussi de vitalité. Parmi les incontournables règne le Kunsthaus Zürich, dont les prodigieuses collections couvrent huit siècles de création (y figure la monumentale Porte de l’Enfer de Rodin). Sa nouvelle extension, réalisée par le bureau d’architecture David Chipperfield Architects, vient d’être inaugurée et fait de lui le plus grand musée d’art suisse. Il faut également visiter la Mai 36 Galerie, exposant des artistes émergents tout autant que
des talents confirmés, une référence… ou faire une escale détente à l’Hôtel Greulich , qui cultive un
**** esprit lounge et dont le restaurant Blau accueille des
accrochages d’artistes locaux.
Revendiquant quarante musées (dont le Kunstmuseum Basel et la Fondation Beyeler à proximité) ainsi qu’une foire internationale, la voisine Bâle n’est pas en reste ! L’art contemporain y est particulièrement bien représenté. Et le remarquable paysage urbain est aussi prétexte à des balades que l’on peut même effectuer sous la houlette d’un architecte : le patrimoine rénové des Halles, du Silo ou du Stadtcasino se marie à la création contemporaine, et le passé épouse l’audacieuse modernité des nouveaux quartiers
bâlois. Idéal pour la soirée.
Clés des champs
Mais déjà l’envie de nature ressurgit… Pourquoi ne pas se diriger vers Berne, le paradis des cyclistes ? Dix minutes à vélo seulement séparent la vieille ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco de la plus authentique des campagnes suisses. Et notamment du Ruban vert (« Grünes Band Bern »), un itinéraire pensé pour les vélos électriques entre l’Aar, les prairies et le lac de Wohlen, jalonné de découvertes gourmandes. En poussant un peu, on accède à la médiévale Winterthour (et à son quartier tendance de la Sulzerareal). C’est l’occasion d’aller visiter le Swiss Science Center Technorama pour expérimenter des centaines de phénomènes techniques et naturels, y compris en plein air dans un parc de 15 000 m2 que domine une
passerelle de 130 m, le pont des Merveilles.
Autant d’émotions aiguisent l’appétit :
Lugano le satisfera. En effet, le lac à son nom, l’arrière-pays verdoyant et le climat doux toute l’année font également de la cité tessinoise une capitale du « bon-vivre », riche en produits d’exceptions : difficile de résister à l’huile d’olive, aux pains et aux fromages régionaux, aux saucisses de pays, au merlot issu des vignobles voisins abondant sur les étals du marché. Après le pèlerinage à l’épicerie fine Gabbani pour déguster ses salamis, on finira la journée dans un grotto, la taverne tessinoise typique servant des mets locaux, et on se laissera gagner par
une certitude : on a tous besoin de Suisse !
Plus d’informations : suisse.com/villes
S’y rendre
TGV Lyria propose plusieurs A-R par jour entre la France et la Suisse. Des liaisons quotidiennes au départ de Parisgare de Lyon desservent Genève, Lausanne, Zurich et Bâle (entre trois et quatre heures de trajet). Renseignements sur tgv-lyria.com.
Berne et Lugano quant à elles sont accessibles en intercité via Bâle, et Winterthour via Zurich. Renseignements sur cff.ch.