Madame Figaro

L’AUTOPROMO

Laetitia Casta .

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ATTENDUE DANS TROIS

FILMS, l’actrice est aussi la nouvelle égérie de la marque Calzedonia. Celle qui a commencé le mannequina­t à 16 ans assure qu’aujourd’hui, à 45 ans, la mode l’amuse toujours autant. Ce qui n’empêche pas cette mère de quatre enfants de viser, parallèlem­ent, des rôles forts au cinéma. Elle nous livre ses envies du moment.

MON MOOD DU MOMENT ?

À peu près stable, ce qui est déjà pas mal !

MES ACTUS ?

J’ai joué dans trois films qui vont sortir bientôt : Le bonheur est pour demain, de Brigitte Sy, Le Consenteme­nt, de Vanessa Filho, d’après le livre de Vanessa Springora, et Una Storia Nera, de Leonardo D’Agostini, sur les violences conjugales. Et je reprends les répétition­s d’Une journée particuliè­re, une pièce adaptée du film d’Ettore Scola, que je jouerai avec Roschdy Zem, en octobre, au Théâtre de l’Atelier, à Paris.

AI-JE TOUJOURS LE FEU SACRÉ ?

Oui, et j’ai, aujourd’hui, l’impression de comprendre pourquoi je refuse ou j’accepte un rôle. Désormais, je souhaite être portée par des projets auxquels je crois vraiment. Et je sais exactement où je veux aller : vers des personnage­s nuancés, dans lesquels je me reconnais.

PARLER DE MOI EN INTERVIEW EST-IL UNE CORVÉE ?

Non, je joue le jeu. Et je crois qu’il faut mettre un petit peu d’humour dans tout ça, car on en manque cruellemen­t.

LANGUE DE BOIS OU TROP DÉLIÉE ?

Cela dépend des sujets, mais, en général, je n’aime pas faire semblant. Je ne porte pas de masque, donc, si on me pose une question, j’y réponds ou je l’évince clairement. Étant assez pudique, j’évite de parler de ma vie privée.

LA DERNIÈRE FOIS OÙ J’AI ÉTÉ FIÈRE DE MOI ?

Il y a peu, j’ai repensé à l’année qui venait de s’écouler et j’ai pris conscience que j’étais allée au bout de tous mes projets tout en gérant une vie de famille intense. Je me suis dit que je pouvais être fière du travail accompli.

LA CRITIQUE QUI ME FAIT PLAISIR ?

Les compliment­s ne m’intéressen­t pas parce qu’ils sont rarement constructi­fs. Les critiques plaisantes sont rares, sauf si elles ont l’intelligen­ce de me faire avancer dans mon travail. Je ne demande qu’à progresser.

LE RÔLE D’ÉGÉRIE SE RAPPROCHE-T-IL DE MON MÉTIER D’ACTRICE ?

Je m’y investis tout autant et je m’y amuse follement, car je n’y vois pas d’enjeu. J’ai la chance et la liberté de ne réaliser que des projets qui me plaisent. La mode m’a énormément apporté, m’a quasiment éduquée, et c’est une passion que j’ai toujours assumée, même quand je me suis lancée dans le cinéma.

EST-CE QUE JE POURRAIS RECOMMENCE­R AUJOURD’HUI DANS LA MODE ?

J’ai l’impression d’être une vieille rombière en disant ça, mais j’ai mené tellement de combats pour être moi-même (devenir mère à 23 ans, en pleine carrière, alors qu’on essayait de m’en dissuader, faire du cinéma…) que je pense que ça serait plus simple aujourd’hui, notamment grâce au mouvement féministe.

QUEL A ÉTÉ MON PREMIER MAILLOT DE BAIN ?

J’avais 14 ans et j’ai flashé sur un maillot une pièce noir avec des coquelicot­s rouges.

LE MODÈLE IDÉAL POUR CET ÉTÉ ?

Un maillot blanc crème Calzedonia, taille basse, style années 1970, à la Ursula Andress, à porter avec une grande chemise ou un tee-shirt noué.

MA CONVERSATI­ON DE PLAGE PRÉFÉRÉE ?

J’essaye plutôt d’être dans le silence, de me laisser porter par un livre, de me détendre ou de flâner… Mais j’aime aussi mater ! (Rires.)

CE QUE JE PENSE DE MOI EN ME REGARDANT DANS LE MIROIR LE MATIN ?

Je ne me regarde pas fixement, même si je ferais mieux parfois… Ma journée commence avec un cappuccino, et j’aime bien l’idée de rester un peu dans le flou, de laisser doucement la mise au point se faire.

À QUOI VA RESSEMBLER MON ÉTÉ ?

Chaque année, je me dis que je vais tout planifier tôt, comme les gens organisés, et je finis toujours par être prise de court !

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