Trois expos à voir
Éloge de la tendresse radicale
Après Animus en 2020, Pierre Passebon et Antonine Catzéflis proposent une nouvelle exposition de Clémentine de Chabaneix. Soit une quarantaine de sculptures (en céramique, bronze, aluminium) avec des lapins bleus (photo), des grenouilles assoiffées, des fleurs mélancoliques signés de l’artiste, qui est la petite-fille des sculpteurs Claude et FrançoisXavier Lalanne. Son univers onirique, comme sorti d’un conte, est un hymne à la création, une réflexion sur la nature, une quête du bonheur et, pourquoi pas, de l’immortalité. Tendre est le regard de l’artiste. Jusqu’au 24 janvier, à la Galerie du Passage, à Paris. galeriedupassage.com
Une histoire d’images,6donation Antoine de Galbert
Depuis 2020, Antoine de Galbert et sa fondation enrichissent la collection de photographies du Musée de Grenoble par des dons réguliers : 270 oeuvres réalisées par 95 photographes, de Dorothea Lange à Wiktoria Wojciechowska, de Paul Strand à David Goldblatt, de Luc Delahaye à Martin Parr (ci-dessus)… L’ensemble de ce « fonds de photographie Antoine de Galbert » offre un panorama de notre époque, avec pour ligne directrice le destin de l’humanité en proie à une histoire souvent tragique. Jusqu’au 3 mars, au Musée de Grenoble. museedegrenoble.fr
Mona Kuhn, Kings Road6
Après avoir été présentée dans plusieurs musées aux États-Unis et en Europe, l’exposition dédiée à l’artiste germanobrésilienne Mona Kuhn investit l’espace de la Galerie XII Paris. La photographe invite le spectateur dans l’intimité de la maison mythique de l’architecte Rudolf Schindler en Californie, la Kings Road House, conçue en béton nu et séquoia non traité. Des photos (Silhouette, 2021, ci-dessus) et une projection vidéo de 12 minutes, dont la BO est signée Boris Salchow, pour une expérience immersive. ● L. C. Jusqu’au 13 janvier, à la Galerie XII, à Paris. galerie-photo12.com